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DOCUMENT TEXT REPORT
Document: extrémisme musulman
Created: 2003-12-04 - 11:32:37
Modified: 2007-05-02 - 13:23:30
Document Text:
1: §1 2007
2:
3:
4: §2 2006
5: §3 Ottawa
6: §4 29 octobre 2006
7:
8: Les menaces terroristes du réseau Al-Qaeda n'intimident pas le gouvernement canadien, qui désire plus que jamais poursuivre ses opérations militaires en Afghanistan. Cette déclaration fait suite à la découverte d'un message du réseau terroriste Al-Qaeda, qui menace le Canada d'attentats terroristes s'il ne retire pas ses troupes d'Afghanistan.
9:
10: Dans un document obtenu par le National Post, le groupe terroriste affirme que "les Canadiens seront forcés de retirer leurs forces ou devront faire face à des opérations similaires à celles de New York, Madrid ou Londres". L'auteur de ce message, Hossam Abdul Raouf, membre du comité de stratégie et d'information du groupe terroriste, précise également: "En dépit de l'opposition croissante et forte qui se répand dans le brasier du sud de l'Afghanistan, il semble que les Canadiens ne comprennent pas la leçon facilement."
11:
12: Le document, rédigé en arabe, condamne par ailleurs le premier ministre canadien, Stephen Harper, pour cette situation et montre le Canada du doigt pour son "adhésion fanatique au christianisme" et son soutien à la "croisade chrétienne" contre Al-Qaeda, l'accusant de "vouloir du mal aux musulmans".
13:
14: C'est la seconde fois en quelques semaines que le réseau Al-Qaeda menace le Canada.
15:
16: Ces menaces auraient été diffusées au mois de juillet dernier dans un message découvert par le Site Institute, un organisme américain privé spécialisé dans la surveillance de sites Internet liés au terrorisme et à l'islamisme radical.
17:
18: Source : La Presse, 29 octobre 2006, p. A6.
19:
20:
21: §5 Montréal
22: §6 5 août 2006
23:
24: Les menaces de mort et les courriels haineux ont fini par venir à bout d'un leader du Congrès musulman canadien. Tariq Fatah a en effet décidé de démissionner, craignant que des fondamentalistes le tuent.
25:
26: "Je suis tanné d'être menacé, se lamente Tariq Fatah. Parce que je suis modéré, j'ai été accusé d'insulter le prophète. Cela équivaut à une fatwa. Cela équivaut à un appel au meurtre."
27:
28: Originaire du Pakistan, Tariq Fatah est l'une des principales voix des musulmans modérés au Canada. Il était jusqu'alors porte-parole du Congrès musulman canadien, mais il a remis sa démission cette semaine.
29:
30: Cette organisation est en faveur des mariages homosexuels et de la possibilité pour une femme d'être imam. Le Congrès s'est aussi toujours opposé à l'application de la charia au Canada. Autant de raisons pour les fondamentalistes de s'en prendre à M. Fatah.
31:
32: En juin, le président du Congrès islamique canadien - un organisme concurrent - a dressé sur son site Internet la liste de quatre personnalités "antimusulmanes". Tariq Fatah était parmi elles.
33:
34: Pire, en 2005, une fatwa a été édictée contre lui par un présumé informateur du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS). Mubin Shaikh, alors perché sur une voiture devant une foule de fidèles à Toronto, l'a accusé d'"insulter le prophète". M. Shaikh a depuis avoué avoir été informateur dans l'affaire des 17 accusés de terrorisme. "Je crains que plusieurs imams qui travaillent comme informateurs se croient intouchables, dit M. Fatah. Ils peuvent propager la haine et savent qu'ils sont protégés. Je crois qu'en définitive ils bernent le SCRS. Moi, un modéré qui prône le dialogue et la démocratie, j'ai été menacé par un espion du gouvernement. Imaginez!"
35:
36: "Depuis cette fatwa, il y a des adolescents qui disent que je devrais être tué, se plaint-il. On m'a dit ça. Alors pour la sécurité de ma fille et de ma femme, je préfère cesser d'être sur la place publique."
37:
38: Le Congrès musulman canadien a été créé par Tariq Fatah en réaction aux attentats du 11 septembre 2001. Il se veut la voix des musulmans modérés. "La communauté musulmane a été caricaturée par ses leaders. Les clercs parlaient pour nous comme les prêtres pour les Québécois durant l'ère Duplessis. Il fallait donner une voix à ceux qui ne se reconnaissaient pas dans le discours des imams. C'est fou, plusieurs d'entre nous avons fui les fondamentalistes en venant au Canada, et nous les avons finalement retrouvés dans les rues de Montréal et de Toronto."
39:
40: Tariq Fatah va maintenant écrire un livre. Il prévoit aussi faire du bénévolat pour Bob Rae dans la campagne à la direction du Parti libéral.
41:
42: Source : La Presse, 6 août 2006, p. A9.
43:
44:
45: §7 New York
46: §8 3 août 2006
47:
48: Les Nations unies ont imposé des sanctions à un homme qui détient les nationalités canadienne et soudanaise, et qui est soupçonné d'avoir travaillé avec Al-Qaeda en Afghanistan avant l'opération militaire menée par les Américains pour renverser le régime taliban, en 2001.
49:
50: Le comité du Conseil de sécurité des Nations unies chargé des sanctions antiterroristes contre Al-Qaeda et les talibans a ajouté le nom d'Abou Sufian Al-Salamabi Mohammed Ahmed Abd Al-Razziq à sa liste de personnes visées par des sanctions, le 31 juillet. Cette décision du Conseil de sécurité, annoncée hier, suit des initiatives semblables annoncées par le gouvernement des États-Unis, qui a bloqué les avoirs d'Al-Razziq.
51:
52: Le département d'État américain a indiqué qu'Al-Razziq, soupçonné d'avoir appartenu à une cellule terroriste de Montréal, "pourrait commettre des crimes terroristes mettant en péril la sécurité de ressortissants américains".
53:
54: Les autorités américaines soutiennent qu'Al-Razziq était associé à l'Algérien Ahmed Ressam, condamné pour avoir voulu faire exploser une bombe à l'aéroport de Los Angeles pendant les célébrations du Nouvel An, en 2000.
55:
56: Source : La Presse, 3 août 2006, p. A11.
57:
58:
59:
60: §9 New York
61: §10 22 juillet 2006
62:
63: Un Algérien, considéré comme le dernier détenu relativement aux arrestations qui avaient suivi le 11 septembre 2001, et qui avait été disculpé en novembre 2001, a été remis en liberté et demande l'asile politique au Canada, a indiqué, hier, son avocate.
64:
65: Benamar Menatta, âgé de 32 ans, a été relâché jeudi d'un établissement de détention pour immigrants de Buffalo, et il a voyagé jusqu'en Ontario pour demander l'asile politique, a expliqué son avocate, Catherine Amirfar.
66:
67: M. Benatta est l'un des 1200 individus, majoritairement d'origine arabe ou musulmane, qui ont été détenus en raison de leurs liens présumés avec les attaques terroristes du 11 septembre 2001. Selon des organisations pour les droits de la personne, l'ex-lieutenant des forces aériennes d'Algérie était le dernier individu encore sous garde.
68:
69: Les autorités américaines ont accepté de remettre en liberté M. Benatta, après que le bureau du consulat général canadien de Buffalo lui eut octroyé la résidence temporaire, selon des documents du tribunal déposés mercredi à New York.
70:
71: L'odyssée du dernier détenu a commencé le 5 septembre 2001, après avoir prolongé indûment son visa de séjour aux États-Unis, d'une durée de six mois. Il a alors traversé la frontière canado-américaine afin de trouver asile au Canada. À la suite des attaques du 11 septembre, son expérience de pilote musulman avait éveillé les soupçons des autorités canadiennes, qui l'avaient renvoyé aux Etats-Unis.
72:
73: Source : La Presse, 22 juillet 2006, p. A17.
74:
75:
76: §11 Washington
77: §12 29 juin 2006
78:
79: Les avocats canadiens d'Omar Khadr affirment qu'il devrait être extradé de Guantanamo vers le Canada, maintenant que la Cour suprême des États-Unis a statué qu'il était illégal de traduire les détenus devant des tribunaux militaires pour crimes de guerre.
80:
81: Khadr, âgé de 19 ans, est prisonnier à Cuba depuis son arrestation en Afghanistan en 2002. Mais c'est le gouvernement canadien - et non les avocats de Khadr - qui doit faire la demande d'extradition. M. Edney a fustigé Ottawa pour ne pas avoir pris position dans l'affaire Khadr. Il a aussi dit qu'Ottawa ne s'était pas prononcé concernant le centre de Guantanamo, alors que d'autres pays ont réclamé sa fermeture.
82:
83: Source : La Presse, 30 juin 2006, p. A6.
84:
85:
86:
87: §13 Montréal
88: §14 15 juin 2006
89:
90: Tout musulman doit agir "dans le meilleur intérêt de son pays de résidence en le protégeant de tout acte qui pourrait le mettre en danger". Voilà ce que dit une fatwa - édit religieux - proclamée il y a 10 ans mais remise au goût du jour hier par des musulmans de Montréal.
91:
92: À lire le communiqué remis à la presse par quatre imams montréalais et divers autres représentants de groupes musulmans d'ici, tout portait à croire que le grand ayatollah irakien Sistani (l'équivalent du pape pour les chiites) s'était prononcé mardi, à 16h20 précises, sur l'arrestation de 17 musulmans à Toronto. Il n'en fallait pas plus pour que la nouvelle se répande comme une traînée de poudre sur les fils de presse.
93:
94: Un édit religieux sur Toronto? Vraiment? En discutant avec Sayed Nabil Abbas, représentant au Canada du Conseil chiite suprême, l'imbroglio est délié.
95:
96: À cette fatwa générique, qui oblige les musulmans à s'assurer en tout temps "que leurs gestes et actes ne mettent nullement leurs concitoyens en péril", Sayed Nabil Abbas a ajouté une couleur locale: "Nous condamnons toute forme de violence et demandons au gouvernement canadien de faire enquête sur les actes pouvant avoir des répercussions néfastes sur notre société commune."
97:
98: Il est de la responsabilité des médias, a encore dit Nabil Abbas, de "véhiculer le message de paix de l'islam afin de projeter une image vraie et juste de la communauté musulmane au grand public".
99:
100: Pendant les longues minutes qui ont suivi, des musulmans ont défilé au micro pour blâmer le racisme des journalistes qui, à leur avis, ne font pas la distinction entre des gestes isolées d'illuminés et l'islam.
101:
102: Wissam Moussa, président de l'Association des jeunes Libanais musulmans du Canada, s'est pour sa part dit outré que le Globe and Mail et le National Post aient parlé des personnes arrêtées comme de personnes "à la peau foncée". M. Moussa a dénoncé aussi que l'on ait, dans le cadre de cette couverture sur les présumés terroristes, publié "hypocritement" la photo d'une femme voilée identifiée comme une parente des suspects.
103:
104: Ces personnes ne sont-elles pas effectivement musulmanes? Pas pour l'imam Walid Chaaban. "Ces personnes portent effectivement un nom musulman, mais elles ne représentent pas l'islam. Ce sont des déviants qui ne représentent qu'eux-mêmes."
105:
106: Source : La Presse, 15 juin 2006, p. A11.
107:
108:
109: §15
110: §16
111: §17 Saint-Eustache
112: §18 Jeudi 26 janvier 2006
113:
114: Le Service de la lutte contre le terrorisme de la Sûreté du Québec a arrêté hier un résident de Saint-Eustache, Ali Arbia, aussi connu sous le nom d'Ahmed Belarbi. L'homme de 44 ans a comparu au palais de justice de Saint-Jérôme sous des accusations de fraude et d'usurpation d'identité. Il demeure détenu et reviendra en cour demain pour son enquête sur caution.
115:
116: Source : La Presse, 26 janvier 2006, P. A11.
117:
118:
119: §19 Madrid
120: §20 24 novembre 2005
121:
122: Des informations détaillées sur le métro de Montréal ont été découvertes, par la police espagnole, dans l'ordinateur portatif d'un ressortissant marocain soupçonné d'avoir pris part à l'organisation des attentats terroristes de Madrid au printemps 2004.
123:
124: Les enquêteurs y ont trouvé des plans du réseau du métro de Montréal ainsi que des renseignements techniques sur les wagons Mr-73 et Mr-63, deux modèles utilisés dans le réseau de la Société de transport de Montréal (STM).
125:
126: Des détails comme la disposition des sièges, la capacité des wagons ainsi que des données sur le système d'ouverture et de fermeture des portes se trouvaient dans l'ordinateur saisi. Les enquêteurs ont aussi découvert des informations sur les trajets des trains de banlieue de la région montréalaise.
127:
128: La bande-annonce d'un film mettant en vedette Bruce Willis et dans lequel se trouvent des scènes filmées à bord des wagons du métro de Montréal se trouvait également dans l'ordinateur, a fait savoir lundi le quotidien espagnol El Pais.
129:
130: Le propriétaire de l'ordinateur, Abdelhak Chergui, étudiant en télécommunications âgé de 32 ans, a été arrêté en mai dernier avec son frère Abdelkhalak dans la foulée de l'enquête sur les attentats de Madrid.
131:
132: Interrogés par le juge Juan del Olmo, responsable de l'enquête sur les attentats, les deux frères étaient soupçonnés par la police d'avoir pris part au financement et à la logistique entourant les attentats, survenus le 11 mars 2004 et qui avaient fait 191 victimes et 1500 blessés. Le juge a décidé de les relâcher peu après, les preuves contre eux n'étant pas suffisantes. Les passeports des deux frères ont été confisqués. La décision de libérer les deux suspects avait soulevé un tollé dans le milieu judiciaire espagnol, où certains jugeaient que les frères Chergui devaient rester derrière les barreaux.
133:
134: En poursuivant leur enquête, les policiers espagnols ont trouvé dans l'ordinateur personnel de M. Chergui des données détaillées sur le système ferroviaire de Madrid, sur les métros de Londres et de Montréal. La police espagnole, qui doit remettre sous peu son rapport au juge del Olmo, n'a pas voulu commenter l'affaire.
135:
136: Le grand patron de la sécurité publique à Montréal et président de la STM, Claude Dauphin, n'a pas voulu commenter la nouvelle hier, laissant plutôt la parole aux différents corps policiers (voir autre texte en page A3).
137:
138: Au total, 26 personnes sont présentement emprisonnées relativement aux attentats de Madrid. Près de 80 autres individus ont été interrogés par la justice, puis libérés, mais sont toujours considérés suspects. Les attentats de Madrid ont été revendiqués par les militants musulmans qui disaient agir au nom d'Al-Qaeda et qui visaient à protester contre la présence de troupes espagnoles en Irak.
139:
140: En juillet 2005, la Presse Canadienne révélait que la premier ministre fédéral Paul Martin avait été informé à deux reprises d'incidents suspects ayant mené les responsables de la sécurité à craindre que le métro de Toronto puisse être attaqué par des terroristes.
141:
142: Des notes internes montraient effectivement que de hauts responsables étaient suffisamment préoccupés par ces incidents, survenus au printemps 2004, pour en parler deux fois au premier ministre. Presque tous les détails ont été éliminés des notes du Bureau du conseil privé, rendues publiques en vertu de la Loi sur l'accès à l'information.
143:
144: Source : La Presse, 24 novembre 2005, P. A1.
145:
146: _______________
147: Au moins un des suspects qui ont été arrêtés l'an dernier, en Espagne, à propos des attentats au réseau de trains de banlieues de Madrid, à l'hiver 2004, aurait possédé dans son ordinateur une carte détaillée d'une partie du réseau de transport en commun de Montréal, probablement le métro.
148:
149: L'information est avancée ce matin (mercredi) par le journal espagnol «El Pais». Elle a été soumise à la justice espagnole qui pourrait maintenant porter des accusations contre deux suspects.
150:
151: Abdelhak Chergui et son frère avaient été arrêtés parce qu'ils auraient fourni une aide logistique dans les préparations des attaques du 11 mars 2004 sur le réseau de trains de banlieue de Madrid, qui ont entraîné 191 personnes dans la mort.
152:
153: Les deux hommes d'origine marocaine ont ensuite été relâchés après leur arrestation, faute de preuves.
154:
155: Le document saisi sur le métro de Montréal donnerait, semble-t-il, des détails sur le type de wagons utilisés, la disposition des sièges, la capacité de passagers et le système de fermeture des portes. Il aurait aussi contenu une publicité d'un film de Bruce Willis tourné à Montréal.
156:
157: Les suspects auraient aussi détenu une carte du réseau de métro de Londres, où des attentats ont été commis plusieurs mois plus tard.
158:
159: À l'entrée de la réunion du Conseil des ministres, ce matin, à Québec, le premier ministre Jean Charest semblait au fait de la nouvelle, affirmant qu'il oeuvrait à tenter d'en savoir davantage.
160:
161: Source : Cyberpresse, 23 novembre 2005, adresse URL : http://www.cyberpresse.ca/article/20051123/CPACTUALITES/51123054/5032/CPACTUALITES
162:
163:
164: §21 Montréal/Ottawa
165: §22 Janvier 2005
166:
167: Le député Peter MacKay, du Parti conservateur, demande au gouvernement fédéral d'enquêter afin de savoir si le retour de Fateh Kamel à Montréal constitue une menace pour la sécurité publique. Le National Post a révélé hier que le Canadien d'origine algérienne est arrivé dans la métropole à la fin du mois de janvier, à bord d'un vol d'Air France.
168:
169: Depuis quatre ans, il croupissait dans une prison française pour son rôle dans des activités terroristes. Emprisonné en 2001 pour huit ans, il a été relâché plus tôt pour bonne conduite.
170:
171: Arrivé au Canada dans les années 80 et marié à une enseignante québécoise, Kamel, âgé de 44 ans, a dirigé de Montréal un réseau relié au Groupe islamique armé (GIA), que l'on dit proche d'Al-Qaida. Un des membres était Ahmed Ressam, arrêté quelques jours avant l'an 2000 à Seattle en possession de fortes quantités d'explosifs. Ce dernier prévoyait orchestrer un attentat le 31 décembre 1999, à l'aéroport de Los Angeles.
172:
173: Peter MacKay, critique du Parti conservateur en matière de sécurité publique, réclame des preuves démontrant que le retour au Canada de Fateh Kamel s'est fait dans l'ordre des choses. Si l'homme menace la sécurité du pays, il faut considérer la révocation de sa citoyenneté canadienne, a-t-il fait valoir.
174:
175: Par ailleurs, Zaynab Khadr, fille du défunt Ahmed Said Khadr, un des terroristes jadis fort connus au Canada, est également de retour au pays, a révélé hier le Toronto Star. Ce Canadien d'origine pakistanaise, qui était un ami d'Oussama ben Laden, est mort en octobre 2003 sous les balles de l'armée pakistanaise qui traquait des sympathisants d'Al-Qaeda près de la frontière afghane. Zaynab Khadr est arrivée à Toronto le 17 février dernier, dans le but d'aller rejoindre des membres de sa famille dans un petit appartement de Scarborough.
176:
177: Source : La Presse, 27 février 2005, p. A4.
178:
179:
180: §23 Toronto
181: §24 14 mai 2005
182:
183: La majorité des nouvelles recrues canadiennes d'Al-Qaida sont formées au pays, hautement appréciées de leurs dirigeants, passent facilement inaperçues, se rencontrent dans des forums de discussion sur Internet et s'entraînent parfois sur des terrains de paintball. C'est du moins une partie des révélations contenues dans un rapport du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), et que le quotidien Toronto Star a obtenu grâce à la Loi d'accès à l'information.
184:
185: Le document révèle que l'organisation terroriste Al-Qaida et ses groupes affiliés représentent une menace directe pour le Canada. Les dirigeants terroristes tenteraient d'y étendre leurs ramifications et tiendraient en haute estime les jeunes recrues canadiennes, d'abord parce que ces nouveaux adeptes connaissent bien le pays et les moeurs occidentales. Selon le SCRS, ils peuvent donc plus facilement passer inaperçus.
186:
187: Les forums de discussion sur Internet et les terrains de paintball seraient dans le collimateur des groupes terroristes. Dans les deux cas, on y recherche des jeunes habités par la colère qui seraient prêts à adhérer à une cause.
188:
189: Après les camps d'entraînement terroristes en Afghanistan ou ailleurs au Moyen-Orient, la nouvelle génération de combattants cultiverait plutôt sa rage devant le petit écran. Selon une agente du SCRS à la retraite interviewée par le Toronto Sun, les recrues canadiennes cultivent leur haine pour l'Occident en écoutant des chaînes d'informations nationales américaines, où l'on montre les pays de l'Ouest attaquer les pays musulmans. Dans leur rapport, les agents du SCRS montrent du doigt plusieurs citoyens canadiens soupçonnés d'avoir joué des rôles importants dans des complots terroristes un peu partout sur le globe.
190:
191: Source : La Presse, 15 mai 2005, p. A1.
192:
193:
194: §25 Ottawa
195: §26 9 mai 2005
196:
197: Des combattants de mouvements extrémistes islamiques sont de retour au Canada grâce à des documents d'identité canadiens après des séjours dans des camps d'entraînement dans d'autres pays.
198:
199: C'est ce qu'affirme le National Post, qui cite un rapport des services canadiens de renseignements.
200:
201: Ces gens pourraient utiliser leurs documents canadiens afin d'établir des liens officiels pour commettre des attaques.
202:
203: L'un d'eux serait un ancien leader présumé d'une cellule canadienne à Montréal, Fateh Kamel, dont le National Post a fait état la semaine dernière. Cet homme a combattu en Afghanistan dans les années 1980 et en Bosnie-Herzégovine dans les années 1990 en plus d'être impliqué aux côtés d'Oussama Ben Laden.
204:
205: Source : La Presse,
206:
207:
208:
209:
210: §27 Ottawa (Orleans)
211: §28 30 mars 2004
212:
213: La GRC arrête Mohammed (Momin) Khawaja (24 ans) après avoir fouillé sa résidence à Orléans, où sont trouvés 10 000$ en coupures de 100$ (Khawaja prétend que ceci était destiné à démarrer une entreprise, sorti d’une banque parce que les musulmans ne doivent pas tirer d’intérêt, selon le frère de Khawaja, Qasim). Son père, Mahboob Khawaja (62 ans), est également sous arrestation en Arabie Saoudite. Khawaja Sr, un Pakistanais du Kashmir, avait écrit plusieurs articles critiquant le régime des Saoud.
214:
215: Khawaja est arrêté à son travail comme programmeur au ministère des Affaires étrangères à Ottawa. Il aurait voyagé 2 fois en Angleterre pour se trouver une épouse.
216:
217: Mohammed Khawaja devient ainsi le premier Canadien arrêté pour deux infractions à la Loi antiterroriste de 2001: participer ou contribuer sciemment à des activités d’un groupe terroriste et faciliter sciemment les activités d’un groupe terroriste. La rafle internationale produit également 9 arrestations à Londres, où sont saisis des explosifs (1/2 tonne de nitrate d’ammonium). Il semble que le groupe se préparait à placer une voiture piégée près d’un point d’intérêt londonien.
218:
219: C’est à la demande des services secrets britanniques que Khawaja est arrêté par la GRC. MI5 avait le groupe londonien sous surveillance et dispose de plusieurs conversations où les membres discutent d’attentats à Londres. Originalement, l’enquête débute avec l’interception d’un courriel par la NSA. Le courriel liait deux correspondants, l’un à Londres et l’autre au Pakistan.
220:
221: Le 12 avril Mahboob Kahawaja est remis en liberté en Arabie Saoudite.
222:
223: http://www.cbc.ca/stories/2004/04/01/canada/khawaja040401
224: http://www.ctv.ca/servlet/ArticleNews/story/CTVNews/1081862151873_28?s_name=&no_ads=
225:
226: ____________
227:
228: Seul Mohammed Momin Khawaja a été arrêté et inculpé en vertu de la Loi antiterroriste. Ce cas représente donc pour l'instant la seule occasion pour les autorités canadiennes de vérifier si la Loi antiterroriste constitue un outil de lutte efficace contre le terrorisme. Néanmoins, le cas souligne qu'en matière de lutte contre le terrorisme, les enjeux sont nécessairement de nature internationale. En effet, Khawaja est accusé d'avoir participé à un complot visant à faire exploser une bombe à Londres. Les deux chefs d'accusation portés contre lui par la GRC, en vertu de la Loi antiterroriste, stipulent qu'il aurait participé à une activité terroriste (« knowingly participated in or contributed to the activities of a terrorist group ») et aussi qu'il aurait facilité une activité terroriste (« knowingly facilitating a terrorist activity »). L'accusation concerne des activités qui se seraient déroulées entre novembre 2003 et mars 2004 et ce, tant à Ottawa qu'à Londres. De fait, à Londres, huit présumés terroristes et complices potentiels de Mohammed Momin Khawaja ont été arrêtés en lien avec la planification d'une activité terroriste.
229:
230: Khawaja, qui a comparu au Palais de Justice d'Ottawa, devrait enregistrer, selon toute vraisemblance, un plaidoyer de non culpabilité pour ces deux chefs d'accusation. En fait, « Khawaja's lawyer, Steven Greenberg, said the Crown has shown little evidence connecting his client to the alleged British bomb plot ». La preuve dont dispose le procureur est constituée en majeure partie de courriels échangés entre Mohammed Momin Khawaja et des ressortissants pakistanais résidant à Londres et interceptés par la NSA.
231:
232: Selon certains commentaires émis dans l'arène médiatique, comme les forces policières canadiennes ont été maintes fois bredouilles en matière d'arrestation de terroristes, l'arrestation de Khawaja ne serait qu'un prétexte destiné à montrer que les autorités font quelque chose pour lutter contre le terrorisme. « Police have come up empty so often that when they descended on the Khawaja family home, one couldn't help but think “ Here we go again “, said the Ottawa Citizen newspaper in its main editorial ». Il faut aussi noter que le cas de Khawaja joue encore sur l'idée que le Canada sert de base pour planifier des activités terroristes devant se dérouler à l'étranger.
233:
234: Sources : http://newsvote.bbc.co.uk/mpapps/pagetools/print/news.bbc.co.uk/2/hi/americas/3587195.stm
235: http://www.ctv.ca/servlet/ArticleNews/story/CTVNews/1081340928031_76750128
236: http://www.guardian.co.uk/print/0,3858,4893654-111274,00.html
237: http://radio-canada.ca/nouvelles/Index/nouvelles/200404/02/013-2231-Khawaja-Londres.shtml
238: http://uk.news.yahoo.com/040331/325/epzs1.html
239:
240: L.F.
241:
242:
243: §29 Toronto
244: §30 14 mars 2005
245:
246: Enquête de cautionnement de Mohammad Mahjoub, réfugié égyptien en détention à Toronto depuis 2000.
247:
248:
249: §31 Toronto
250: §32 15 mars 2005
251:
252: Selon J. P., un haut responsable de la lutte contre le terrorisme au Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), Al-Qaida serait désormais encore plus dangereuse qu'à l'aube des attentats terroristes du 11 septembre 2001. Certes, l'intervention américaine en Afghanistan aurait bel et bien déstabilisé le groupe. Toutefois, cela aurait eu pour effet de disperser Al-Qaida un peu partout sur la planète et de pousser ben Laden à tisser de nombreux liens avec divers groupes islamistes radicaux partageant ses idées. L'agent du SCRS affirme que ces nouveaux relations s'avèrent efficaces, puisqu'il distingue une nette augmentation des activités terroristes.
253:
254: J. P. soutient aussi que l'attention que les autorités sécuritaires portent envers les arabes a poussé les organisations terroristes à faire de plus en plus de recrutement chez les musulmans non-arabes, comme dans la communauté africaine par exemple. Selon lui, Al-Qaida préfère toujours les individus qui peuvent passer inaperçu sur le terrain.
255:
256: L'agent du SCRS faisait ces révélations lors de l'enquête en cautionnement de Mohammad Mahjoub, un réfugié égyptien emprisonné à Toronto depuis 2000. Mahjoub, soupçonné d'être une des têtes dirigeantes d'un groupe terroriste entretenant des liens avec Al-Qaida, est considéré par les renseignements comme étant une menace contre le Canada. Les informations obtenues par le SCRS - des renseignements qui n'auraient pas été obtenus sous la torture, spécifie J. P. - démontrent que Mahjoub est une menace de par les gens qu'il connaît ou qu'il fréquente, et que ce dernier aurait tôt fait de disparaître et de retourner à ses activités terroristes s'il était relâché.
257:
258: Quant à lui, l'avocat de Mahjoub affirme que l'enquête de sécurité de Mahjoub, qui date de plus de deux ans, n'est plus à jour et que sont client a changé depuis. De même, il cite en exemple le Royaume-Uni, qui venait de libérer sans condition un égyptien soupçonné d'être une menace terroriste.
259:
260: Source : Le Devoir, 15-03-2005, p. A1
261:
262: ___________________
263:
264: Immigrants recruited, RCMP says
265:
266: Stewart Bell and Michael Friscolanti
267: National Post
268:
269: Adil Charkaoui flew to Pakistan in 1998 to study Islam, but the Canadian slipped across the Afghanistan border that summer to a barren terrorist training base called Khaldun Camp, according to intelligence agents. He was not the only recruit from Canada. Also there at the time were Ahmed Ressam of Montreal and his roommate Mustapha Labsi. According to officials, dozens more of the recruits who passed through the notorious jihad camps were from Canada.
270:
271: At least 17 of them can be identified from publicly available documents, but officials say the number of known Canadian holy warriors is even higher. "I think you're talking in the twenties probably," a Canadian official told the National Post. There has been a slow but steady procession of Canadian Muslims to jihad over the past decade, many of them via the terror training bases of eastern Afghanistan, where recruits were indoctrinated into radical anti-Western ideology and taught how to make explosives and chemical weapons.
272:
273: Among them: Amr Mohamed Hamed, a British Columbia man killed at a training camp in Afghanistan in 1998; Mohammed Jabarah, a Catholic school graduate from St. Catharines, Ont., who oversaw an al-Qaeda bombing conspiracy in Southeast Asia; and Abderaouf Jdey, a Montreal man whose suicide note, in which he pledged to die a martyr, was found in Kabul. A classified RCMP intelligence report warns that recruiting will likely continue in Canada. "Terrorists and organized crime groups may exploit flaws in migration controls to blend into and recruit from immigrant communities and also to move associates into Canada," it says.
274:
275: Since Maher Arar was released from a Syrian jail after a year in custody, reports have claimed that in 1993, the Ottawa engineer also made the trek to Afghanistan. In a brief interview this week with the Post, he declined to discuss the accusation. "I can't really answer any questions right now," he said. His family insists he has no links to terrorism.
276:
277: While they make up only a tiny minority of the Muslim population, Canadian jihadis have nonetheless caused significant damage. They have attacked allied soldiers, participated in plots to kill hundreds of civilians and sullied Canada's international reputation along the way. None of them has ever faced any criminal charges in Canada for terrorist activities. The worst they have suffered at the hands of Canadian authorities is deportation to their homelands, or extradition to other countries that want to lock them up.
278:
279: The first Muslim jihad to attract foreign volunteers was the Soviet War in Afghanistan. When the Red Army seized Kabul in 1979, Muslims from around the world saw it as a religious outrage and went off to fight in defence of their faith. Next came the ethnic war in Bosnia, followed by the conflict in the Chechen republic, the U.S.-led invasion of Afghanistan and, now, the American occupation of Iraq. Each has attracted large numbers of foreign Muslim fighters, including Canadians. Security agents here began to see an influx of radical Muslims with ties to the jihad in the early 1990s, as a wave of Algerians, Moroccans and Tunisians made their way to Canada seeking refuge.
280:
281: In 1997, a group of jihadis who had attended Khaldun Camp returned to Canada, where they spoke enthusiastically about "the training that they have received, the learning that they have gotten and about jihad," recalled Ressam, the Montreal-based convicted terrorist. "They encouraged me, so I got interested." When Ressam made up his mind to go to Khaldun Camp, he contacted Raouf Hannachi, a Tunisian-Canadian who performed the call to prayer at the Assuna mosque in Montreal. Hannachi, who had also trained in Afghanistan, set things up with one of Osama bin Laden's agents in Pakistan. There were Muslims "from all nationalities who were getting training there, and each group stayed together, those who will have some work to do together later on. Each group was formed depending on the country they came from," Ressam said. That was followed in the mid-1990s by the arrival of Egyptian radicals, members of a group called Al Jihad.
282:
283: "Can you name some of the countries that were represented at the camp?" a U.S. prosecutor asked Ressam on July 3, 2001. "Yes," he replied. "Jordanians, Algerians, from Yemen, from Saudi Arabia, from Sweden, from Germany also, French also, Turks also and Chechnyans also." And Canadians. Ressam trained with his friend from Montreal, fellow Algerian Mustapha Labsi, and a man he knew as Zubeir Al-Magrebi, but whose real name was Adil Charkaoui, according to Canadian intelligence. Mr. Charkaoui was arrested in Montreal in May. He denies ever setting foot in Afghanistan, but two witnesses say otherwise. Ressam trained at Khaldun and Darunta camps for almost a year. He learned "how to blow up the infrastructure of a country ... how to assassinate someone in an operation ... to preserve your secrets," he said.
284:
285: Upon returning to Canada under a false identity, he tried to blow up Los Angeles International Airport but was caught by a U.S. border guard and was convicted. Five months later, his recruiter, Hannachi, returned to Tunisia. He fled because he was being harassed by Canadian Security Intelligence Service agents, said Samir Ezzine, Mr. Charkaoui's friend. He added Mr. Charkaoui also knew Hannachi "enough to shake hands when they crossed paths." A former senior intelligence official said that during the Ressam investigation, Canadian authorities identified up to a dozen people in Canada who had trained at the camps. "Some of them were probably connected to Hannachi," the official said. Hannachi's contact in Pakistan was Abu Zubaydah, a Saudi-born Palestinian in bin Laden's inner circle who ran a safe house in Peshawar.
286:
287: "Abu Zubaydah was reportedly a facilitator and a recruiter who would screen people for training and future assignment," a CSIS report says. Canadian documents link Zubaydah to at least a half-dozen people in Canada with alleged ties to terrorism, including Mohamed Harkat, an Algerian-born pizza delivery man arrested in Ottawa as a threat to security in December, 2002. Zubaydah was captured on March 28, 2002, in Faisalabad, Pakistan, and has been talking to authorities, raising the possibility that he may help identify even more Canadians who trained at the camps. The successful recruitment of Canadians into the jihad raises a troubling question for Canada: What is it that makes a middle-class teenager from Scarborough or Montreal give up everything and go halfway around the world to wage religious violence?
288:
289: Professor Martin Rudner, a leading Canadian intelligence scholar, attributes the phenomenon partly to a sense of alienation among some Muslim youths, who turn to extreme religion to counter the marginalization they feel in Canada. "Many of the al-Qaeda terrorists who have been identified spent their formative years in the West, in Europe, the U.S. and indeed Canada, but were alienated and socialized towards extremism," he said. "They are recruited because they seek to identify." Another factor is that some young Muslim Canadians from countries such as Pakistan, Algeria and Egypt see themselves as participants in the religious conflicts of their homelands, forced unwillingly into exile. "In that sense they are homeland-Islamic exiles rather than immigrants to Canada. They are recruited precisely because they are would-be combatants," said Prof. Rudner, director of the Canadian Centre of Intelligence and Security Studies at Carleton University's Norman Paterson School of International Affairs.
290:
291: Source : The National Post, 25 octobre 2003
292:
293:
294: §33 2003
295: §34 Toronto
296: §35 23 octobre 2003
297:
298: un appel téléphonique à l’aéroport Pearson menace d’attaquer les vols de la compagnie israélienne El Al. Un rapport du renseignement israélien affirme que des missiles sol-air auraient été utilisés pour attaquer l’avion à l’atterrissage. Le vol 105 du 23 est détourné sur Hamilton et ses 193 passagers sont interviewés au sol. Un autre vol est détourné le vendredi 24. Le dimanche 26 un troisième vol d’El Al depuis l’alerte se pose sans encombres à Pearson.
299:
300: Source: Presse canadienne; Le Devoir, 27.10.03: A4.
301:
302:
303: §36 Islamabad
304: §37 octobre 2003
305:
306: La police pakistanaise prend d’assaut le repaire d’Ahmed Said Khadr, qualifié de « dirigeant d'al Qaeda » tué en octobre 2003 à Islamabad était Khadr père. Après avoir résisté, avec d’autres, aux forces armées Pakistanaises, un hélicoptère d’assault met fin au siège et le corps de Khadr père est retrouvé. En mars 2004 la veuve Khadr montre à Radio-Canada la veste militaire qu’il portait à ce moment.
307:
308:
309:
310: §38 2002
311: §39 Afghanistan
312: §40 12 novembre 2002
313:
314: Al Jazeera reçoit une cassette audio où on entend Oussama ben Laden déclarer que le Canada, avec 6 autres pays, est une cible potentielle.
315:
316: «What caused your governments to join America in attacking us in Afghanistan? I mention in particular Britain, France, Italy, Germany, Canada and Australia, ... We had warned Australia about its participation in Afghanistan .... It ignored the warning until it woke up to the sound of explosions in Bali.»
317:
318:
319: §41 Afghanistan
320: §42 28 juillet 2002
321:
322: Omar Khadr est arrêté et accusé du meurtre d'un (medic) soldat étatsunien le 28 juillet 2002, durant une fusillade où trois autres de ses comparses trouvent la mort. Omar, qui avait 15 ans lors de l'événement, perd un oeil. Il est envoyé à Guantanamo malgré les protestations du Canada et y est toujours.
323:
324:
325: §43 Oman
326: §44 Mars 2002
327:
328: Mohammed Jabarah, fils d’un immigrant Koweitien au Canada (20 ans, arrivé à 12), est arrêté par la police d’Oman sur un mandat international. Jabarah était à préparer de multiples attentats aux Philippines et en Malaysia mais un vidéo d’éclairage qu’il avait envoyé à ses handlers d’al Qaïda en Afghanistan est retrouvé dans les ruines d’un bâtiment bombardé par les forces ÉU en décembre 2001. Les autres membres du réseau avaient été faits prisonniers peu de temps après à Singapour. La police d’Oman appelle le SCRS, qui vient chercher Jabarah en avril 2002. Le SCRS interroge Jabarah durant une semaine et fait part de ses découvertes au FBI. À ce moment plusieurs associations de défense des musulmans au Canada font du bruit dans les médias, exigeant la mise en liberté de Jabarah.
329:
330: Il semble que Jabarah se soit fait donner le choix d’être poursuivi au Canada ou de collaborer avec les autorités étatsuniennes; il opte pour le second choix. Il donne la plupart des agents d’al Qaïda en extrême orient et décrit les complots en cours.
331:
332: Jabarah avait été recruté par Sulaiman Abu Gaith, représentant d’al Qaïda au Koweit, à la fin des années 1990 durant des voyages au Koweit (où son père possédait quelques entreprises). il semble qu’entre 1998 et 2000 il ait levé des fonds pour la guerre en Chéchénie.
333:
334: Source:
335: Cold Terror, 201-205.
336:
337:
338: §45 Washington
339: §46 25 janvier 2002
340:
341: Le ministre de la Justice des États-Unis, John Ashcroft, révèle que Al Rauf ben al Habib ben Youssef Al-Jiddi a été identifié comme étant le cinquième présumé terroriste (du 11 septembre) apparaissant sur les bandes vidéo découvertes en Afghanistan diffusées le 17 janvier 2002 par les autorités américaines.
342:
343: Al-Jiddi est un Montréalais d'origine tunisienne. Arrivé au Canada en avril 1991, il a obtenu sa citoyenneté canadienne 1995. Son passeport est valide jusqu'en 2004. Sa dernière adresse connue est celle d'un immeuble à logements de la 22ième Avenue, à Rosemont.
344:
345: Salam Elmenyawi, président du Conseil musulman de Montréal, a déclaré qu'il ne s'agissait pas là d'un nom [Al-Jiddi] de quelqu'un qui fait partie de la communauté musulmane montréalaise, qui fréquente les mosquées ou participe aux activités.
346:
347: Son de cloche similaire du côté de la Communauté musulmane du Québec. Nadia Touhami, responsable des communications de cet organisme, a déclaré que " Personnellement, ce nom ne me dit vraiment rien. "
348:
349: John Ashcroft a révélé qu'Al-Jiddi a été identifié en partie grâce à une lettre de suicide découverte dans les décombres de la résidence de Mohammed Atef en Afghanistan. Cette lettre contenait, outre le traditionnel message d'adieu des martyrs, une photo d'Al-Jiddi.
350:
351: Le FBI recherche également un associé du présumé terroriste, Faker Boussora. Ce dernier serait âgé de 37 ans et il serait également un Montréalais d'origine tunisienne. Selon Ashcroft, ces deux individus doivent être " considérés comme extrêmement dangereux. " Les autorités américaines ignorent où ils se trouvent en ce moment.
352:
353: Les autorités américaines ont aussi révélé que le nom qui apparaît sur le passeport d'Al-Jiddi est Abderraouf Jdey. Il serait aussi connu sous le nom de Farouq Al-Tunisi.
354:
355: M. Ashcroft a tenu à remercier le Canada pour sa " collaboration significative " dans l'identification d'Al-Jiddi. C'est le SCRS qui aurait fourni les confirmations d'identité jeudi soir.
356:
357: Le SCRS et la GRC ont refusé d'en dire davantage. La GRC a cependant précisé que la collaboration avec les services américains était quotidienne.
358:
359: À Ottawa, le premier ministre Jean Chrétien a affirmé qu'il ne craignait pas que cette nouvelle renforce la perception que le Canada permet trop facilement l'entrée aux terroristes. Il a déclaré que " Toutes les 17 ou 18 personnes qui ont causé le trouble le 11 septembre étaient aux États-Unis légalement. Que dans toute cette organisation-là qui est présente dans une douzaine de pays, il peut y avoir des Canadiens, oui, c'est possible. " Il tenait à souligner que le SCRS avait grandement collaboré à l'identification d'Al-Jiddi.
360:
361: Source : La Presse, 26-01-2002 : A1 et A2.
362:
363:
364: §47 Hamilton
365: §48 2002
366:
367: Selon un informateur du FBI, un membre d’al-Qaïda, Adnan el-Shukrijumah, aurait tenté de se procurer du matériel radioactif à l’université McMaster afin de fabriquer une bombe sale.
368:
369: L’université affirme n’avoir pas eu d’étudiant de ce nom et que rien ne manque à son inventaire.
370:
371: Source:
372: Le Devoir, 18-09-04: A7
373:
374:
375: §49 2001
376: §50 Kaboul
377: §51 novembre 2001
378:
379: Abdurahman Khadr est arrêté par des soldats de l’Alliance du Nord en novembre 2001 à Kaboul.
380:
381: Son frère Omar est également arrêté et accusé du meurtre d'un (medic) soldat étatsunien le 28 juillet 2002, durant une fusillade où trois autres de ses comparses trouvent la mort. Omar, qui avait 15 ans lors de l'événement, perd un oeil. Il est envoyé à Guantanamo malgré les protestations du Canada et y est toujours.
382:
383: Les Khadr sont les fils de Ahmed Saeed Khadr (ou Sa'id; alias Khidr Abu Abdur Rehman ou Abd-al-Rahman), qui a des liens directs avec Ben Laden. Saeed Khadr avait été arrêté au Pakistan pour avoir financé l'attaque à la bombe contre l'ambassade d'Égypte en 1995 (v. 1995-11-19) (Égyptien d'origine, il était déjà citoyen canadien à l'époque, depuis 1977). Ses biens avaient été saisis en octobre 2001, après l'attaque du WTC. En 1996 Jean Chrétien était intervenu auprès de la présidente Benazir Bhutto, alors que Khadr avait entrepris une grève de la faim pour protester contre ses conditions de détention et les interrogatoires musclés d'enquêteurs égyptiens, protestant son innocence et affirmant ne diriger qu’une société de bienfaisance musulmane. Khadr père est relâché peu après l’intervention du premier ministre.
384:
385: À son arrivée à Toronto en 2003, Abdul Khadr admet s'être entraîné dans des camps d'al Qaeda. La famille vivant au Pakistan et en Afghanistan depuis la moitié des 90, il prétend que l'entraînement n'était qu'une formalité normale pour les jeunes de la région.
386:
387: Il raconte alors aux médias l’histoire suivante, suggérée par ses contrôleurs de la CIA:
388: Relâché de Guantanamo en octobre 2003, mais déporté en Afghanistan et confié aux services de sécurité afghans à Bagram (base et centre de détention étatsunien). Les Afghans le laissent partir, mais il n'a pas d'argent et aucun papiers. L'ambassade canadienne de Kaboul ne veut pas lui remettre un nouveau passeport. Il emprunte de l'argent et parvient à Istambul. L'ambassade canadienne refuse également de lui donner un nouveau passeport. Il se rend à Sarajevo, où son histoire devient publique, et enfin réussit à obtenir la coopération de l'ambassade canadienne. Il s'organise pour revenir à Toronto à la fin novembre 2003.
389:
390: Bill Graham et d'autres officiels affirment qu'il n'y a aucune trace de quelque demande que ce soit faite par Khadr à aucune ambassade. Rocco Galati, son avocat, qualifie ces démentis de « bullshit ».
391:
392: Le 4 décembre 2003 Galati est menacé de mort et abandonne la défense de tous ses clients soupçonnés de terrorisme[1].
393:
394: Le « dirigeant d'al Qaeda » tué en octobre 2003 à Islamabad était Khadr père. Après avoir résisté, avec d’autres, aux forces armées Pakistanaises, un hélicoptère d’assault met fin au siège et le corps de Khadr père est retrouvé. En mars 2004 la veuve Khadr montre à Radio-Canada la veste militaire qu’il portait à ce moment.
395:
396: En mars 2004 Abdurahman Khadr revient sur son historie originale et affirme avoir été recruté par la CIA peu après son arrestation. Après avoir aidé la CIA à se retrouver dans Kabul et à identifier des prisonniers et des endroits utilisés par al Qaeda, on le convainc de se laisser emprisonner à Guantanamo pour y servir de mouchard, ce qu’il fait pendant 3 mois. Ceci est un échec et peu d’information est découverte. Khadr explique que la plupart (90%) des détenus n’ont rien à voir avec al Qaeda. Il est retiré de la population et on lui donne une formation d’agent infiltrateur pour l’envoyer en Bosnie remonter la filière, ce qu’il fait . Il ramasse quelques contacts, mais quand son contrôleur de la CIA lui demande de suivre le chemin jusqu’en Iraq il refuse, appelle sa grand-mère à Toronto et lui demande de dire aux médias que les ambassades canadiennes ne veulent pas l’aider à revenir. La CIA le redonduit à l’ambassade de Sarajevo, d’où il rentre à Toronto.
397:
398: Sources
399: http://www.cbc.ca/news/background/khadr/index.html
400:
401:
402: §52 Vancouver / Canada-ÉU
403: §53 28 juillet 2001
404:
405: Samir Ait Mohamed (36 ans) est arrêté alors qu’il tente de traverser la frontière vers les ÉU. Trois semaines avant, Ahmed Ressam l’avait nommé comme un de ses amis d’al-Qaïda. Mohamed avait proposé de faire exploser un camion citerne d’essence à Outremont. Détenu secrètement à Vancouver depuis juillet 2001. En février 2004 son avocat demande au juge présidant à son procès d’extradition vers les ÉU (pour participation au complot Ressam) que les audiences soient tenues à huis clos, ce qu’il obtient le 19 avril.
406:
407: Source: CTV
408:
409: http://news.airwise.com/stories/2004/02/1076618676.html
410:
411:
412: §54 Ontario
413: §55 Juin 2001
414:
415: En juin 2001 à Niagara Falls, Nabil al-Marabh est arrêté lors d’une de ses multiples traversées entre le Canada et les États-Unis. Il transporte un faux passeport. Il est détenu aux États-Unis deux semaines puis déporté au Canada.
416:
417: Al Marabh est un agent Syrien d’al Qaeda qui a vécu aux États-Unis et au Canada entre 1989 et 2001. Il fait une demande d’asile en1990, qui est rejetée en 1994. Il s’enfuit aux États-Unis et y reste jusqu’en 2001. Il était entre autre responsable de transfers de fonds vers les terroristes du 9-11. Certains témoins affirment avoir vu Mohammed Atta visiter son appartement de Toronto.
418:
419: Al Marabh serait également responsable d’un transfert de 30 000USD vers les terroristes du 9-11.
420:
421: Il sera arrêté de nouveau le 19 septembre 2001, dans un dépanneur de l’Illinois (une perquisition dans son logement de Détroit, permet de saisir des plans d’autres attaques, des faux papiers et 3 autres complices) et détenu pendant près de 11 mois avant d’être condamné pour être entré illégalement aux États-Unis et déporté en Syrie
422:
423: À la demande du FBI, la GRC perquisitionne, en octobre 2001, le commerce de polycopie de l’oncle d’al-Marabh. Son oncle est un clerc musulman respecté dans la communauté.
424:
425: al Marabh est également lié à Hassan Almrei, présentement détenu sous certificat de sécurité comme membre d’al Qaeda.
426:
427: Source : http://www.cooperativeresearch.org/index.jsp
428:
429: |
|
|
430: §56 Burnaby
431: §57 Mars 2001
432:
433: Ali Adham Amhaz est arrêté et déporté en Caroline du Nord pour avoir comploté pour armer et financer Hezbollah. Il opérait au Canada avec son beau-frère Mohammed Hassan Dbouk sous le commandement Libanais de Haj Hasan Hilu Laqis. L’équipement fourni à Hezbollah comprenait des lunettes de vision de nuit, des systèmes GPS, des fusils assomoirs (Tazers, Stun Guns), etc. un autre membre du groupe est Adnan Noureddine.
434:
435: Source: (http://www.free-lebanon.com/LFPNews/2004/March/march4/march4.html)
436:
437: ____________________________
438:
439: Hezbollah uses Canada as base:
440: CSIS Agency wiretaps show suspected operatives using laundered money to buy materiel
441: By Stewart Bell [email protected] National Post
442: Thursday, October 31, 2002
443:
444: The terrorist group Hezbollah has been using Canada as an offshore base for raising money and purchasing supplies needed to carry out and videotape attacks against Israel, documents obtained by the National Post show. The Canadian Security Intelligence Service documents detail how Hezbollah has laundered tens of thousands of dollars through Canadian banks while drawing on the accounts to shop for military equipment. Hezbollah agents shopped for blasting devices, night-vision goggles, powerful computers and camera equipment used to record attacks against Israeli forces, according to dozens of CSIS wiretaps obtained yesterday. The Canadian operation was so successful that CSIS agents overheard suspected Hezbollah operatives in Vancouver in early 1999 congratulating each other in a monitored telephone conversation. "Ali Adham Amhaz informed Mohamad Hassan Dbouk that he was watching the latest news on today's operation involving Hezbollah in southern Lebanon. Amhaz congratulated Dbouk for Hezbollah's success in their improving ability which was making Israel retaliate for the attacks."
445:
446: Even as they lived in Canada with their families as immigrants the Hezbollah operatives apparently remained disdainful of their new surroundings, denouncing "the Canadians and the Zionists" in a wiretapped conversation. Hezbollah is a radical Shiite group formed in Lebanon in 1982 that is funded by Iran and Syria. It is responsible for kidnappings, hostage takings and bombings that killed hundreds of Americans in the early 1980s. Although defended recently as a political movement by Jean Chrétien, the Prime Minister, and Bill Graham, Minister of Foreign Affairs, Hezbollah has been running secret operations in Canada for more than a decade. Mr. Chrétien declined to condemn Hezbollah after he attended an event at the francophone summit in Beirut two weeks ago that was also attended by the group's leader.
447:
448: But Canadian police and intelligence reports show the group has been using Canada in recent years to buy materiel, forge travel documents, raise money and steal luxury vehicles. CSIS reports dated April, 2002, show that in 1999 and 2000, Hezbollah sent detailed shopping lists to agents who were allegedly part of a network with operatives in Vancouver, Toronto and Montreal who filled the orders and shipped the equipment back to Lebanon in courier packages. Hundreds of thousands of dollars were moved through various Canadian banks such as the Bank of Nova Scotia to finance purchases for what the participants referred to as the "resistance" and the "brave people." Canadian Hezbollah agents also discussed a scam they called a "miracle strike," which involved taking out life insurance on someone and then having them killed in a bombardment in Lebanon.
449:
450: Two of the alleged Canadian agents, Lebanese immigrants identified as Mr. Dbouk and his brother-in-law Mr. Amhaz, shopped at a "military supply warehouse and looked at some military supplies and instruments in Vancouver." Mr. Dbouk inquired at one company about buying "any equipment used to blow up rocks." The agents were cautious to protect the secrecy of their work, although apparently unaware their every phone call was being recorded by CSIS agents who were already on to their clandestine procurement operation. "Amhaz expressed his concern about depositing large sums of money in the bank account and suggested that Dbouk give him smaller sums of money to avoid suspicion [by the banks]," CSIS wrote. "Dbouk advised Amhaz that he would give instructions that the money be transferred to Ali Bassal in Montreal, after which time Dbouk would fly/travel to Montreal to get the cash and return to B.C." Mr. Dbouk fled Canada and returned to Lebanon but Mr. Amhaz still resides in Burnaby, B.C. The U.S. sought to have him extradited to stand trial but dropped the case without explanation. Mr. Amhaz has denied any involvement with Hezbollah.
451:
452: The extent of Hezbollah operations in Canada first came to light in the 1990s when an agent named Mohammed Hussein al-Husseini was arrested for deportation. He told CSIS about a vast cross-Canada network. He also confessed that agents had spied on Canadians and sent information about Canadian life and infrastructure back to Lebanon "in case there's a problem with Canada." In two cases, alleged Hezbollah agents wanted for terrorist activities overseas were found hiding out in Edmonton and Ottawa. One of them has been charged with taking part in a 1993 bombing attack in Saudi Arabia that killed 19 Americans. "Hezbollah has members in Montreal, Ottawa, Toronto -- all of Canada," Mr. Al-Husseini, a member of Hezbollah's security organization, told CSIS before he was deported in 1994.
453:
454: "Hezbollah wants to collect information on Canada, on life in Canada, its roads and so on, in case there's a problem with Canada." He was reportedly referring to videotapes of Canadian landmarks sent to Hezbollah. The RCMP has also linked auto theft rings in Ontario and Quebec to Hezbollah, saying that a portion of the criminal proceeds were funnelled to the group, and that luxury SUVs stolen in Canada were being driven by high-ranking Hezbollah leaders in Lebanon. The CSIS reports on Hezbollah's Canadian activities were made available recently to U.S. attorneys prosecuting accused operatives involved in a North Carolina cigarette smuggling ring.
455:
456: © Copyright 2002 National Post
457:
458:
459: §58 1999
460: §59 frontière Canada (Victoria)-ÉU (Port Angeles)
461: §60 14 décembre 1999
462:
463: Ahmed Ressam est arrêté par les gardes frontières étatsuniens après avoir montré une grande nervosité à la suggestion d’une fouille de son véhicule (une Chrysler louée au Canada). Alors que les gardes insistent il s’enfuit à pied et est poursuivi pendant plusieurs minutes aux abords de Port Angeles avant qu’on lui mette le grappin dessus. Son véhicule contenait 60kg de produits chimiques destinés à l’assemblage d’une bombe.
464:
465: Ressam, un ressortissant algérien de 32 ans, avait d’abord habité en France en 1993 sous une fausse identité après que son visa ait expiré. Arrêté en Corse, il est libéré puis s’embarque pour le Canada avec un faux passeport en février 1994. Arrêté à son arrivé par un agent d’immigration qui reconnaît le faux document, il invente une fausse histoire de torture policière et fait une demande de réfugié. il s’installe à Montréal et commence à recevoir 500$ d’assistance sociale par mois. Il disparaît avant son audience à l’immigration, est arrêté et cité à comparaître.
466:
467: En France, une perquisition suivant l’arrestation de membres du gang de Roubaix produit un agenda électronique contenant le nom de Fateh Kamel. Kamel connaît bien le chef du gang, Christophe Cazé, qu’il a rencontré en Bosnie (où Cazé était infirmier). Kamel habitait Montréal depuis 1988 et comptait parmi ses connaissances Ahmed Ressam. Tous deux vont à la mosquée Masjid as-Salam, sur Ontario (16 ouest).
468:
469: Le juge Jean-Louis Bruguière averti le SCRS de la présence de Kamel au Canada, mais il semble que le Service l’ignore, le jugeant inutilement alarmiste. Après que les services de sécurité italiens aient fait la même chose le SCRS met l’appartement (Malicorne) de Kamel et de Ressam sour surveillance. Les conversations du groupe tournent autour de variantes terroristes passant de l’attaque à l’acide aux bombes. Les agents appellent ces discussions «terrorist Tupperware parties». Le SCRS ne partage aucune information avec la SQ ou le SPVM.
470:
471: Ressam arrondit ses fins de mois avec des petits vols et des fraudes. en 1995 il est à nouveau arrêté pour vol à l’étalage (d’un complet Armani). Il est condamné à 100$ d’amende et à 2 ans de probation, et ordonné de partir du Canada avant le 23 juillet 1995; il va en appel. Il est encore arrêté pour vol à la tire en octobre 1996, condamné à 500$ d’amende et à 2 ans de probation.
472:
473: en 1996 Ressam rencontre Abderraouf Hannachi, entraîné aux camps de ben Laden, habitué de la mosquée Assuna Annabawiyah (http://www.assuna-annabawiyah.org/; 7220 Hutchison). Ressam décide d’aller s’entraîner en Afghanistan; pour pouvoir voyager il se fait faire un passeport sous le nom de Benni Antoine Norris, à l’aide d’un certificat de baptême. Il reste en Afghanistan d’avril 1998 à janvier 1999. Il revient avec 12 000$ et un plan pour une explosion pour le passage du millénaire autorisé par Abu Zubaydah, dirigeant de haut niveau d’al Qaïda. Son avion fait escale à Los Angeles, où son identité est vérifiée par l’immigration ÉU (INS). Le SCRS sait tout de son entraînement mais il rentre au pays sans problème le 7 février 1999.
474:
475: À ce moment Fateh Kamel est en prison en France, arrêté en Jordanie. Bruguière, responsable de l’arrestation, insiste pour que la GRC interroge les autres membres de la «bunch of guys» de Kamel au Canada. Elle n’en fera rien: Ressam et les autres on déménagé et semblent introuvables. Un jour Ressam est en visite alors que les agents de la GRC sonnent à la porte, mais réussit à disparaître par la porte arrière (!).
476:
477: Pour mener à bien l’opération, Ressam s’adjoint 3 complices, Abdelmajid Dahoumane, Mokhtar Haouari et Abdelghani Meskini. Le 17 novembre le quatuor se rend à Vancouver, loue une voiture et commence à préparer les ingrédients d’une bombe. Ils habitent un motel dont le propriétaire note plusieurs fois qu’une forte odeur chimique s’échappe de leur chambre. Ils font du HMTD, une mixture d’hexamine, d’acide citrique et de peroxyde dont ils achètent les composante à un magasin de produits agricoles. Le plan est établi: faire exploser l’engin à LAX.
478:
479: Le 14 décembre Ressam se présente aux douanes étatsuniennes après avoir traversé en bateau entre Victoria et Port Angeles, aux ÉU. En fouillant le coffre les agents s’aperçoivent que le pneu de secours a été remplacé par plusieurs sacs verts. Ressam s’enfuit à pied, essaie sans succès de voler une voiture en marche, puis est arrêté.
480:
481: L’agent du FBI chargé de l’affaire comprend vite, à son accent, que «Benni Antoine Norris» n’est pas québécois, malgré son passeport. Avec l’aide de al GRC l’identité de Ressam est rétablie. l’opération «Borderbom» est lancée par le FBI et Meskini est rapidement arrêté à New York. En rencontrant Bruguière les agents du FBI apprennent que les autorités canadiennes avaient été prévenues 4 ans plus tôt. Visitant le SCRS en mai 2000 ils s’aperçoivent que les enregistrements faits de Ressam et sa bunch of guys ont été effacés, il ne reste plus que des résumés.
482:
483: Ressam paraît en cour le 13 mars 2001, accusé de complot pour faire exploser une bombe. Bruguière fut appelé comme témoin expert. Le SCRS, qui avait ordonné à ses agents de ne pas témoigner au procès, change d’idée et participe également. En échange d’une sentence réduite à 27 ans (de 75) Ressam devient informateur sur al-Qaïda. Il identifie Zacarias Mousaoui comme compagnon d’entraînement en Afghanistan et identifie Abu Zubaydah comme figure importante d’al Qaïda.
484:
485: Source: http://www.canada.com/national/features/terrorist/index.html
486: New York Times 19.12.00: 36
487:
488:
489: §61 Montréal
490: §62 1999
491:
492: Mouhamedou Ould Slahi arrive à Montréal d’Allemagne et rencontre plusieurs fois Ahmed Ressam. Ould Slahi est un beau frère de Abu Hafs (alias Muhammad hassan, Abu Zubaydah), haut dirigeant d’al Qaïda. Il réussit à s’enfuir après que Ressam soit arrêté. Arrêté et interrogé au Sénégal quelques semaines plus tard.
493:
494:
495: §63 Allemagne
496: §64 1999
497:
498: Selon le magazine allemand Der Spiegel, un terroriste membre de l'organisation Al-Qaïda, capturé récemment au Pakistan, aurait affirmé que Mohammed Ould Slahi avait été responsable du recrutement de Marwan Al-Shehhi et de Ziad Jarrah, deux des pilotes impliqués dans l'attentat du 11 septembre 2001.
499:
500: Slahi serait un ancien chef religieux d'une mosquée montréalaise et il aurait séjourné auparavant en Allemagne. Il aurait encouragé les deux pilotes, qui poursuivaient alors des études en Allemagne, à participer aux camps d'entraînement de l'organisation d'Oussama ben Laden en Afghanistan.
501:
502: Ces informations ont été révélées par un responsable de l'organisation Al-Quïda, Ramzi ben Al-Shaiba, actuellement détenu à la base militaire américaine de Guantanamo Bay, à Cuba.
503:
504: Quant aux autorités canadiennes, elles croient que Slahi, lors de son arrivée à Montréal en 1999, avait reçu pour mandat de remettre de l'argent à Ahmed Ressam, ce terroriste qui fut arrêté à la frontière canado-américaine un peu plus tard la même année. Suite à l'arrestation de Ressam, Slahi aurait été interrogé par des agents du FBI et du SCRS, mais aucune accusation n'avait alors été portée contre lui. Il avait été relâché, faute de preuves. Il a ensuite quitté le Canada pour se rendre au Sénégal.
505:
506: Slahi serait présentement détenu également à Guantanamo Bay, tout comme 600 autres membres présumés du réseau Al-Qaïda. Ni le FBI ni le gouvernement fédéral canadien n'ont voulu commenter ces informations.
507:
508: Source : Le Devoir, 30-10-2002 : A3.
509:
510:
511: §65 1997
512: §66 Ottawa
513: §67 18 mars 1997
514:
515: La GRC arrête Hani Al Sayegh, suspect dans l’affaire de la bombe aux tours Khobar à Dharan (Arabie Saoudite, juin 1996). Sayegh était entré au Canada en passant par les ÉU en août 1996. Son passeport, à son nom, porte le sceau de l’INS étatsunien. À cette époque, il n’était toujours pas identifié comme suspect dans l’affaire.
516:
517: Arrivé en 1996, Al Sayegh avait fait une demande de réfugié au Canada. Il est arrêté en 1997 parce que selon le SCRS il représente un risque de sécurité (il est membres d’Hezbollah en Arabie saoudite). Il est déporté vers les ÉU, d’où il est passé au Canada. Il y est aussitôt arrêté par le FBI.
518:
519: Plus tard il s’entendra avec les autorités étatsuniennes pour donner de l’information sur l’attentat en échange d’une sentence réduite. Il renie cette entente en cour, le ministère public abandonne la cause pour manque de preuve et Sayegh est déporté en Arabie Saoudite.
520:
521: source: http://edition.cnn.com/US/9801/22/saudi.suspect/
522: http://www.ict.org.il/spotlight/det.cfm?id=337
523:
524:
525: §68 Washington (État)
526: §69 14 Janvier 1997
527:
528: Gazi Ibrahim Abu Mezer, après deux tentatives sans succès de s’infiltrer aux ÉU en juin 1996, est finalement arrêté. Les autorités étatsuniennes tentent de le déporter au Canada, mais ceci est refusé parce que Mezer n’est pas canadien (il est israélien/palestinien).
529:
530: Sa caution est réduite de 15 000USD à 5 000USD, qu’il réussit à payer le 6 février.
531:
532: Le 7 avril Mezer tente d’obtenir l’asile politique aux ÉU, affirmant risquer la persécution s’il était renvoyé en Israël, où il était soupçonné à tort d’être membre du Hamas. Une audience est fixée pour le 23 juin, mais le 12 Mezer retire sa demande et accepte de s’expatrier volontairement avant le mois d’août.
533:
534: Il s’installe à Brooklyn et prépare, avec Lafi Khalil (également de la rive ouest) une attaque à la bombe contre le métro de New York. Quand la police arrive avec un mandat d’arrêt contre lui le 1er août, les deux résistent et une fusillade s’ensuit. Ils sont formellement accusés sur leur lit d’hôpital. Leur appartement, situé au-dessus d’une station de métro, contenait des bombes à clous et un protrait du Sheik Omar Abdul Rahman, supporter notoire du terrorisme musulman aux ÉU.
535:
536: Mezer fut condamné à la prison à vie, Khalil à 3 ans pour possession d’une fausse carte d’immigration.
537:
538: En 1993, Mezer avait fait une demande de statut de réfugié au Canada. Durant le délai il avait été arrêté pour utilisation d’une carte de crédit volée, pour quoi il reçut 1 an de probation, puis pour voies de fait, et encore 1 an de probation. La demande était toujours en suspens lors de son arrestation en 1997 à Brooklyn.
539:
540: Sources:
541: --USDOJ/OIG Special Report; Bombs in Brooklyn: How the Two Illegal Aliens Arrested for Plotting to Bomb the New York Subway Entered and Remained in the United States March, 1998
542: --
543:
544: §70 1995
545: §71 Islamabad (Pakistan)
546: §72 19 novembre 1995
547:
548: Une bombe dans un véhicule( 250kg) détruit entièrement l’ambassade d’Égypte, tuant 15 personnes et en blessant 59. La date correspond au 18e anniversaire de la visite de Sadate à Jérusalem.
549:
550: Trois groupes revendiquent l’attaque: al-Gama’a al-Islamiya, Al-Jihad (le groupe ayant tué Sadate) et International Justice Group (Gama’a al-Adela al-Alamiya).
551:
552: Le lendemain deux Égyptiens et un Jordanien, étudiants à l’Université islamique d’Islamabad, sont arrêtés par la police pakistanaise. Ils font partie d’un groupe de 45 Égyptiens, Jordaniens, Algériens, Libanais et Saoudiens entraînés en Afghanistan.
553:
554: Le 27 novembre un Canadien-Égyptien (naturalisé canadien depuis les mi-1970), Ahmad Saeed Khadr (ou Sa’id; alias Khidr Abu Abdur Rehman ou Abd-al-Rahman) est arrêté pour avoir financé l’affaire. Il était directeur de Human Concern International Peshawar. Le 20 décembre il en était à son 17e jour de grève de la faim, protetstant contre les mauvais traitements infligés par des enquêteurs égyptiens. Le premier ministre Jean Chrétien intevient lors d’une visite et obtient la libération de Khadr. En 2004 son fils Abdurahman avoue à la CBC que la famille est une famille al-Qaeda et que des liens intimes la lient à celle de Ben Laden (entre autres, ils sont invités les uns aux mariages des autres).
555:
556: Khadr sera tué au Pakistan, dans la région tribale du Waziristan du Sud avec 7 autres en octobre 2003; son fils Abdul reçoit une balle dans la colonne et est paraplégique. Les autorités clameront avoir éliminé un dirigeant d’al-Qaeda.
557:
558: Sources : 1) Rand-St.Andrews, 1995 (1996)
559: 2) Mickolus (1997 : 890-3)
560: http://www.emergency.com/egyptbom.htm
561: La Presse, 25.01.04: A5
562:
563:
564: §73 Algérie, Lyon, Basel (Suisse)
565: §74 janvier 1995
566:
567: Le Groupe islamique armé (GIA) envoie des lettres de menaces à plusieurs ambassades en Suisse, dont celle du Canada. On exige que tous les diplomates soient rapatriés sinon «les infidèles seront tués de sang froid». Les lettres sont en allemand, datés du 24 décembre 1993 et oblitérées en Suisse. Le Front islamique du salut (FIS) condamna toute attaque contre des étrangers.
568:
569: Source : Mickolus (1997 ; 749)
570:
571:
572: §75 1991
573: §76 Niagara Falls (transit ÉU--Canada)
574: §77 1991
575: cinq membres de la secte intégriste musulmane pakistanaise Jamaat Ul Fuqra («communauté des pauvres») sont arrêtés alors qu’il complotent pour faire exploser un temple Hindou, un cinéma et un restaurant à Toronto. Des agents des douanes fouillent leurs 2 véhicules et y trouvent des plans des cibles et des descriptions de mécanismes de retardement. Un des suspects réussit à s’échapper et à retourner au Pakistan; 3 sont condamnés pour conspiration et le sort du dernier est inconnu.
576:
577: http://www.satp.org/satporgtp/countries/pakistan/terroristoutfits/jamaat-ul-fuqra.htm
578:
579:
580: §78 Londres
581: §79 23 juillet 1991
582:
583: L’Association de la presse de Londres affirme que des commandos terroristes ont été envoyés dans plusieurs pays, dont le Canada (Italie, Suisse, Japon, France, Allemagne, Nigéria et Algérie). Une de leurs missions est de trouver et d’éliminer Salman Rushdie. L’Association obtint cette information de conversations avec une organisation appelée les Mujahidin du Peuple Iranien, dont un membre fait partie du bureau du leader iranien Hashemi-Rafsanjani, Farzin Hashemi. Les commandos avaient été créés à la suggestion du Conseil Suprême de Sécurité Nationale de l’Iran et étaient dirigés par une section des Gardes Révolutionnaires appelée «Force Qods».
584:
585: Source : Mickolus (1993 : 761)
586:
587:
588: §80 1989
589: §81 Ottawa
590: §82 26 février 1989
591:
592: Le ministre des Affaires étrangères, Joe Clark, reçoit des menaces de mort à cause de sa position publique sur les Versets Sataniqes (Salman Rushdie)
593:
594: Source : Mickolus (1993 : 309)
595:
596:
597:
598: §83 Ottawa
599: §84 23 février 1989
600:
601: Le ministre du Revenu, Otto Jelinek, est menacé de mort après que ses officiels aient refusé de qualifier les Versets sataniques (Salman Rushdie) de littérature haineuse. Sa protection est aumentée en conséquence.
602:
603: Source : Mickolus (1993 : 308)
604:
605: NOTE: autres événements reliés à Rushdie sous «Iran[2]»
606:
607: note : Kellett et al datent cet incident le 21 février:
608: In the wake of a Revenue Canada’s refusal to ban the importation into Canada of Salman Rushdie’s book, “The Satanic Verses”, the minister (Otto Jelinek) was the target of death threats, and was placed under 24-hour RCMP protection.
609:
610: Exclu de Kellett et al : hoax
611:
612: GM 23 feb 89, A9
613:
614:
615: §85 Winnipeg
616: §86 21 février 1989
617:
618: McNally-Robinson Books, a Winnipeg business that planned to sell The Satanic Verses, a book by Salman Rushdie that is critical of the Islamic faith, was broken into and had gasoline soaked-rags strewn about inside in an attempted or threatened act of arson. The front door and windows were also smashed.
619:
620: Exclu de Kellett et al : insufficient information, perpetrator uncertain
621:
622: GM 23 feb 89, A9
623:
624:
625: §87 1980
626: §88 Stockholm (Suède)
627: §89 17 janvier 1980
628:
629: Des menaces sont proférées contre les ambassadeurs du Canada, des ÉU, le RU et d’Israël. Une lettre envoyée à l’ambassade des ÉU contenait les numéros d’immatriculation des véhicules des ambassadeurs. La protection des cibles fut augmentée mais aucun incident se produisit.
630:
631: Source: Mickolus (1989 : 8)
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[1] Internal DB: [2] Internal DB: |
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