complot |
pas
de complot |
- Les contrôleurs de l’aéroport de Dulles ont
pensé qu’il s’agissait d’un avion militaire
(chasseur). (Loose Change et Meyssan, 2002) |
- Il s’agit d’une mauvaise citation : ils auraient
plutôt dit que ce devait être un avion militaire
car on ne manœuvre pas un 757 de cette façon. |
- Le NORAD aurait dû intercepter l’avion.
- Pour eux, ça fait partie de la routine de le faire. (Loose
Change et Meyssan, 2002)
- On met tout le blâme sur le NORAD alors qu’en fait,
le National Military Command était en charge des communications
et des opérations. On ne veut pas blâmer l’armée.
(Meyssan, 2002) |
- Le NORAD l’a fait une fois
en 10 ans et cela a pris 1h22. il faut ausi noter
que dans ce cas, le transpondeur était
toujours allumé. (Chertoff et al, 2005)
- Le NORAD s’occupe des éléments externes à l’espace
nord américain (Chertoff et al, 2005) |
- L’armée aurait dû voir l’avion sur ses
radars.
- C’est impossible pour un avion d’échapper pendant
500 km aux radars. |
- Il s’agit d’un corridor aérien très
occupé. Sans transpondeur, il est difficile de localiser précisément
un avion. |
- Pourquoi avoir envoyé un F-16 si les F-15 sont plus rapides
? (Meyssan, 2002) |
- Question de détail. De toute manière,
2 F-15 ont aussi été envoyés,
en plus des 3 F-16. (Chertoff et al, 2005) |
- Pourquoi avoir envoyé des avions d’une base située
plus loin que celle la plus proche ? |
- Il n’y avait pas d’avion disponible à la base
d’Andrews, la plus près. |
- Les chasseurs auraient volé très lentement, donc
ils n’avaient aucune chance d’atteindre leurs cibles.
(www.911myths.com) |
- La vitesse normale d’un F-16 est de 570 mph. Selon des calculs
de distance, on peut déduire que les chasseurs envoyés
allaient en moyenne à 596 mph, ce qui est normal. De plus,
des pilotes affirment être allés à 760 mph, sans
autorisation, ce qui est plus que la vitesse supersonique. (www.911myths.com) |
- La défense anti-aérienne rapprochée du Pentagone
est capable de détruire un missile s’approchant, donc
un Boeing aussi. Pourquoi ne pas l’avoir fait ? (Meyssan, 2002) |
- Il ne s’agit pas d’un système « automatique » qui
détruit tout ce qui arrive (heureusement !). Il s’agit d’avions
chasseurs et les autorités ne savaient pas que l’avion
se dirigeait sur le Pentagone. |
- L’avion aurait rebondi sur le terrain du Pentagone avant
de le percuter.
- Il n’y avait pas de traces sur le gazon. (Loose Change) |
- Personne n’a vu l’avion
rebondir. Il n'y a effectivement pas de trace. Parfaitement logique. |
- L’avion a « comme par hasard » frappé une
partie en rénovation du Pentagone, pour faire le moins de
blessés possible au sein des militaires.
- Si l’avion avait vraiment voulu faire le plus de dommages
possible, il aurait du s’écraser sur le toit. (Meyssan,
2002a) |
- Ceci prouve qu'il y a complot, ou
non ?
- il est impossible de contrôler un avion de ligne en piqué. Donc, impossible de viser le toît. De toute manière, personne ne dispose d'information sur ce que le pilote visait exactement ; nous savons seulement ce qu'il a réussi à toucher. |
- Le premier communiqué de presse disait qu’un hélicoptère
avait explosé et causé des dégâts sur
le Pentagone. Les autorités ont par la suite changé leur
version. (Meyssan, 2002a) |
- On « pensait » que c’était
ce qui s’était produit, il est donc normal que les autorités
se rétractent pour donner l’heure juste. |
- Alors qu’il voulait louer un petit avion, Hani Hanjour a
eu du mal à contrôler et à faire atterrir
l’avion (un petit Cessna 172) alors qu’il le
testait. (Loose Change) |
- Loose change ne cite pas de source. |
- L’appareil aurait arraché 5 lampadaires sans que
ses ailes ou les poteaux soient abîmés. (Loose Change) |
- Impossible de mesurer les dégâts
sur les ailes. Par contre, des photos montrent des poteaux abîmés
(v. ci-dessous). |
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- La chaleur intense aurait « vaporisé » l’avion
en entier. Alors comment on a pu reconnaître 184 passagers
sur 189 ? (Loose Change et Meyssan, 2002) |
- L’explication officielle n’a jamais mentionné que
l’avion avait disparu en entier.
- Ils sous-estiment le travail de l’expertise médico-légale. |
- Aucun débris d’ailes ou de fuselage n’a été retrouvé.
(Loose Change)
- La pièce de fuselage trouvée n’est pas brûlée.
- La photo du débris ne semble pas démontrer que la
pièce vient d’un Boeing 757 d’American Airlines
(Meyssan, 2002) |
- Des photos montrent des morceaux de la carlingue
- L’avion est presque entièrement entré dans
le Pentagone, ce qui a laissé peu de débris à l’extérieur
(Molé, 2006).
- Ce sont pourtant les couleurs de la compagnie.
- Ally E. Kilsheimer, ingénieur structurel et un des premiers
ingénieurs arrivés sur les lieux a dit avoir vu des
marques d’ailes sur la façade. A également dit
avoir ramassé des parties d’avion avec des marques d’une
compagnie aérienne. Dit également avoir tenu des parties
de corps et des bouts d’uniformes du personnel. (Chertoff et
al, 2005) |
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- Les moteurs des
Boeings 757, fabriqués par Pratt & Whitney, pèsent
6 tonnes chacun. Comment 12 tonnes peuvent avoir été vaporisées
?
- Les moteurs auraient dû être retrouvés intacts |
- Le rapport officiel ne dit pas que
les moteurs (fabriqués par Rolls Royce) ont disparu. Plusieurs
morceaux de rotor ont été trouvés.
- Le béton armé du Pentagone combiné à une vitesse
d’impact de 800 km/h ont fait qu’ils ont été morcelés. |
- Un porte-parole de Rolls-Royce en Indiana a dit ne pas être
familier avec la pièce de moteur trouvée. (Loose Change). |
- Il dit lui-même n’être qu’un porte-parole : « I
don’t build the engines, I am a spokesman »
- De plus, Rolls Royce en Indiana fabrique des moteurs de Cessna.
- L’auteur de l’article, Schwartz, n’a pas de compétence
en ingénierie et est mal perçu par la communauté scientifique. |
- Des employés ont été vus transportant une
large boîte couverte d’un plastique bleu, qui cachait
des débris compromettants (Loose Change) |
- Il s’agissait de tentes d’urgence.
- Les employés transportent la boîte sans effort, donc
il ne s’agissait de rien de lourd. |
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- Les seuls dommages au Pentagone sont des trous dans la façade.
(Loose Change) |
- Des photos (dont celle ci-dessus) montrent clairement la
façade
effondrée. |
- Il n’y a pas de trace d’impact des ailes.
- À l’entrée, il y a un trou de 7-8 mètres
de haut et de 5-6 mètres de large. L’habitacle d’un
Boeing mesure 3,5 de large (38 mètres avec les ailes. (Meyssan,
2002)
- À la sortie, le trou mesurait 2,3 mètres de diamètre
et ce ne peut être le nez de l’avion qui a continué sa
course car il est trop fragile.
- Au contraire, une tête de missile est très résistante
et aurait pu causer ce type de trou.
- De plus, l’immeuble semble avoir été percé et
non défoncé. (Meyssan, 2002) |
- Les ailes se seraient repliées
sur la carlingue et déstintégrées sous l'impact. Les ailes d'un avion
de ligne sont souples et vides ; elles contiennent les réservoirs de carburant.
- Un trou de 5-6 mètre de large est suffisant pour un habitacle
de 3,5 mètres, comme les ailes ont été désintégrées.
- Dans d’autres articles, on parle plutôt d’un
trou de 23 mètres. (Chertoff et al, 2005) ou de 27 mètres
(Dubé, 2006)
- La version officielle parle du train d’atterrissage qui aurait
continué sa course, pas le nez, et le trou serait de 4 mètres.
(Chertoff et al, 2005) |

Ce trou est souvent présenté comme le trou en façade du Pentagone, et donc trop petit pour un avion de ligne. En fait, la photo prise à l'intérieur des anneaux concentriques du Pentagone, comme le démontre l'ombre liéaire des anneaux extérieurs tombant au 2/3 des fenêtres. |
- Les piliers du bâtiment sont intacts, ils auraient du être
brisés par les ailes.
- Le mur au dessus du trou est intact, il aurait dû être
percuté par la queue de l’avion. (Meyssan, 2002) |
- Les ailes se sont repliées
sous l’avion,
ce qui explique qu’il n’y ait pas de dommages causés
par les ailes.
- De plus, une aile aurait touché le sol avant que l’avion
ne percute le bâtiment. L’autre se serait détachée
sous l’impact des colonnes résistantes du Pentagone.
(Chertoff et al, 2005) |
- Les fenêtres près du trou sont intactes. (Loose Change) |
- Elles sont résistantes aux impacts de bombes.
- Elles ont des vitres résistantes aux explosions et sont
supposées résister à une force plus grande que
celle d’un ouragan, selon Ken Hays, vice-président de
la compagnie ayant fourni les fenêtres au Pentagone. (Chertoff
et al, 2005) |
- Une employée du Pentagone, April Gallop aurait reçu
la visite à l’hôpital d’hommes qui lui auraient
dit de prendre l’argent et de se la fermer. Ils auraient aussi
insisté sur le fait qu’un avion a percuté l’immeuble.
Elle dit cependant ne jamais avoir vu d’avion ni de débris
d’avion. (Loose Change) |
- April Gallop n’a pas été interviewée
par Jim Marrs, auteur du livre duquel ces propos sont tirés.
- Marrs est un théoricien du complot réputé.
- Les entrevues avec elle montrent qu’elle faisait autre chose
et n’a pas pu voir s’il y avait un avion ou pas. |
- Selon Griffin (2004), des pots de vin auraient été donnés
aux témoins compromettants et des menaces sévères
auraient été proférées. |
- Ce ne sont que des spéculations, Griffin n’amène
aucune preuve de cela. |
- Des militaires auraient senti l’odeur de la cordite, matériau
utilisé dans les explosifs. |
- On ne dit pas qui a senti cette odeur, aucune entrevue.
- La cordite produirait peu de fumée. |
|
- Selon un pilote d’Air France, le vol 77 allait trop vite
pour être en mesure d’exécuter les manœuvres
qu’il a faites. (Loose Change)
- La descente en spirale (downward spiral) aurait été exécutée
trop parfaitement pour des pilotes peu expérimentés.
(Griffin, 2004) |
- la trajectoire exacte des avions, ainsi que les manoeuvres détaillées des pilotes, restent inconnues. Il s'agit donc de spéculation gratuite. |
- Il y a eu une puissante onde de choc et un flash argenté,
ce qui démontre la présence d’explosifs. |
- Tout impact puissant crée une certaine onde de choc. |
- L’hôtel Sheraton et le Ministère des Transport
de Virginie, situés à proximité auraient
filmé l’incident, mais le FBI a confisqué les
bandes.
- Ils ont seulement montré des photos prises de l’héliport
et on n’y voit aucun Boeing. (Loose Change) |
- tous les vidéos ont été publiés depuis. la plupart ne montre pas grand chose: ils sont de faible qualité, et les 30 images/secondes avec exposition lente (propre aux caméras vidéo utilisées en sécurité, qui doivent voir en conditions nocturnes) fait que l'avion, se déplaçant rapidement dans le champ, ne forme qu'une masse floue à l'écran.
 |
- Un témoin, Steve Patterson, a dit que le bruit de l’avion
ressemblait à celui d’un avion de chasse. |
- Un avion à haute vitesse et à basse
altitude n'est pas un événement courant. Comment comparer ce son à
d'autres? |
- Un autre, Tom Seibert, aurait entendu un bruit de missile. (Meyssan,
2002)
- L’avion allait trop vite selon lui pour que les témoins
puissent distinguer l’insigne.
- D’autres témoins (Joel Sucherman et Mike Walter) ont
dit que l’appareil se comportait comme un missile.
- Les témoignages faisant part d’un avion de ligne seraient
biaisés par ce qui venait d’arriver au WTC. (Meyssan,
2002) |
- Meyssan cite également deux témoins ( Aswork Hagos
et Steve Riskus) qui ont dit avoir vu l’insigne d’American
Airlines sur l’appareil, depuis l’autoroute.
- Tous les témoins ne parlent que d’impressions (comme,
semblables, ressemblait, bruit de… )
- Walter a par la suite dit avoir parlé métaphoriquement. |
- Un témoin, Kelly Knowles, dit qu’elle a vu deux avions,
un qui a disparu (dans le Pentagone) et un autre qui s’éloignait.
(Griffin, 2004) |
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- L’onde de choc a été rapide, il s’agit
donc d’explosifs |
- Affirmation gratuite |
- La fumée était blanche, contrairement à la
fumée d’un incendie de kérosène, qui serait
noire.
- Les traces de suie sont caractéristiques d’un incendie
normal et d’une onde de choc d’explosifs mais pas d’un
feu de kérosène. (Bunel, 2002) |
- Un témoin, James Ryan dit avoir vu monter une épaisse
fumée noire. (cité dans Meyssan, 2002, il se contredit
lui-même) |
- Ces appels ne prouvent pas que l’avion s’est écrasé sur
le Pentagone. De plus, Theodore Olson est proche de l’administration
Bush et aurait pu inventer certaines informations. (Griffin, 2004) |
- Barbara Olson, passagère du vol 77 a appelé son
mari, Theodore Olson, deux fois, en disant que l’avion était
piraté |
- L’armée est l’unique source qui identifie le
vol 77 d’American Airlines aux attentats du Pentagone. (Meyssan,
2002) |
- On a pourtant retrouvé la boîte noire, des morceaux
de fuselage et un siège du cockpit. (Dubé, 2006) |
- D’après Meyssan (2002), ce qui aurait frappé le
Pentagone serait un missile de type AGM, à charge creuse avec
pointe en uranium appauvri, de type BLU, guidé par un GPS
et ayant l’apparence d’un avion civil. |
- Meyssan n’offre aucune preuve de la présence d’un
missile qui aurait frappé le Pentagone. (Goldberg, 2004) |