Les thÉories du complot : analyse des argumentaires  
     
  1. Arguments généraux
2. Le World Trade Center
3. La Tour 7
4. Le Pentagone
5. Le vol United 93

 
     
  2. Le World Trade Center  
     
 
complot
pas de complot
- En 1945, un B-25 perdu dans le brouillard a foncé dans le 79e étage de l’Empire State building, faisant 14 morts et un million de dollars de dommages mais le building est resté en place. (Loose Change) - Un B-25 fait 15195 kg, contient 2536 litres et va à 241 km/h : un 767 fait 127 000 kg, contient 37 855 litres et va à 800 km/h
- La force cinétique est 200 fois plus grande pour un 767. Ce dernier contient aussi 15x plus de carburant.
- D’après Marc Birmach, qui a vu l’avion avant l’écrasement, il ne ressemblait pas à un avion de ligne et n’avait pas de hublots. (Loose Change) - Il se trouvait à 3,2 km, ce qui rend impossible de distinguer les détails de l’avion. De plus, l’avion allait à 800 km/h.
- Des photos des décombres montrent clairement qu’il y avait des hublots. (Chertoff et al, 2005)
- Le lobby des tours a explosé, ce qui démontre la présence d’explosifs à la base. (Loose Change) - L’incendie s’est propagé par les corridors verticaux, ce que la FEMA (Federal Emergency Management Agency) et la NIST (National Institute for Standard and Technology) ont confirmé.
- Les débris ont fait des brèches dans les corridors verticaux.
- Du carburant en feu a pu descendre par les ascenseurs, selon les rapports de la FEMA et de la NIST.
- Des ascenseurs ont « slamed right down to the ground floor », brisant les portes à l’arrivée. (Chertoff et al, 2005)
- L’acier ne fond pas avec un incendie de kérosène.
- Kevin Ryan, employé d’un laboratoire testant l’acier a dit que l’acier était certifié pouvoir supporter une chaleur de 1100 degrés Celsius pendant plusieurs heures (Loose Change).
- Vrai, l’acier fond (se liquéfie) à 1510 degrés Celsius et un incendie de kérosène brûle à 815 degrés. Évidemement, iI n'est pas nécessaire que l'acier se liquéfie que les tours s'effondrent. L’acier perd 50% de sa force structurelle à 593 degrés et 90% à 982 degrés.
- Les incendies dans les espaces clos  varient entre 600 et 1200 degrés Celsius.
- Les flammes auraient atteint près de 1000 degrés Celsius. (Dubé, 2006)
- Il y avait d’autres combustibles que le kérosène.
- Les plastiques, bois et papiers augmentent la température pour plusieurs minutes. Les incendies de bureaux peuvent monter jusqu’à 1300 degrés Celsius. (Mackey, 2007)
- Pour s’effondrer, les structures n’ont pas besoin de fondre, juste de perdre leur force structurelle (Chertoff et al, 2005)
- L’acier peut se tordre et se plier dans un incendie ordinaire.
- L’analyse des morceaux d’acier trouvés montre que la température maximum était de 600 degrés Celsius. (Griffin, 2007)
- La fumée noire démontrerait un feu de moins de 1000 degrés Celsius. (Griffin, 2007)
- Les morceaux trouvés proviennent des colonnes extérieures, donc elles étaient moins chaudes car refroidies par l’air. (Mackey, 2007)
- La couleur de la fumée dépend du combustible, pas de la température. La fumée noire signifie de l’huile, du kérosène, etc. (Mackey, 2007)
- Il n’y aurait pas eu de fenêtres brisées par l’incendie. (Griffin, 2007) - Les photos et vidéos montrent des fenêtres brisées, avec de la fumée qui en sort. (Mackey, 2007)
- Certains pompiers n’auraient pas vu un feu immense, d’après les enregistrements.
- Le temps de combustion n’a pas été assez long pour endommager l’acier.
- Les colonnes auraient dû résister à 2000 degrés F, durant 6 heures selon leur certification. (Griffin, 2007)
- Le feu peut paraître plus petit vu de l’intérieur.
- Le 78e étage où se trouvaient les pompiers était un lobby, donc moins de fournitures qui brûlent.
- L’acier des colonnes prendrait entre 6 et 15 minutes pour atteindre 700 degrés Celsius avec un feu de gaz de 1100 degrés Celsius.
- La certification de l’acier n’est pas vraie selon la NIST.
- Plusieurs immeubles ont brûlé pendant des heures sans s’effondrer. (Griffin, 2007) - Les exemples de ces immeubles sont très différents de ce qui est arrivé au WTC (incendies combattus par pompiers, chaleur limitée, murs intacts, etc.) (Mackey, 2007)
- Un expert en explosifs, Van Romero, aurait dit que les nuages de fumée démontraient la présence d’explosifs et que l’effondrement était trop méthodique. (Loose Change) - Il s’est par la suite excusé, disant que c’est ce dont ça avait l’air, et non que c’était le cas. (Chertoff et al, 2005)
- Il y a eu un effet « sandwich », l’effondrement d’un étage sur l’autre a produit l’expulsion de l’air en nuages de poussière (« pancaking »). La force de la pulvérisation a affaibli le plancher du haut qui tombe sur celui du bas et ainsi de suite. (Chertoff et al, 2005)
- D’après les témoins, les vidéos et les photos, l’effondrement avait l’air d’une démolition contrôlée.
- Si il n’y avait pas eu d’explosifs, la tour ne se serait pas effondrée sur elle-même, mais sur le côté.
- C’est le problème, ça avait « juste l’air ».
- Des photos montrent clairement que la tour sud a penché sur le côté avant l’effondrement total (Molé, 2006)
- Il y aurait eu des flash lorsque les avions ont percuté les tours, ce qui montre la présence d’explosifs. (www.911review.com) - Ça peut être l’électricité ou l’énergie cinétique lorsque l’acier et l’aluminium entrent en contact. Ça peut être l’oxydation de l’aluminium. (www.911review.com)
- On voit des « squibs » (expulsion d’air et de débris) aux étages inférieurs, au début de l’effondrement, qui serait des explosifs pour affaiblir la structure. (Molé, 2006)
- Lors de l’effondrement, il y aurait eu des flash lumineux, similaires à ceux présents lors de démolitions contrôlées par explosifs (Loose Change).
- Les « squibs » commencent après l’effondrement et la pression de l’air très grande peut créer ce phénomène. IL ne faut pas oublier qu'il s'agit d'un effet de marteau pilon de plusieurs centaines de tonnes s'écroulant étage par étage jusqu'au sol, causant des vibrations très puissantes. La secousse sismique a été mesurée à 34km de distance de là. Il aurait été surprenant qu'aucune fenêtre ne soit brisée avant l'effondrement total !
- La façon dont les avions se sont encastrés influence la façon dont les tours sont tombées, en affaiblissant certaines zones. (Molé, 2006)
- Il y avait une pièce suspecte sous le Boeing ayant percuté la tour Sud, qui pourrait être une bombe. (Loose Change). - Photos tellement floues et de faible qualité qu’on peut y voir n’importe quoi.
- Après inspection par expert, il s’agit d’un reflet de lumière (Dunbar et Reagan, 2006).
- La lumière a amplifié cet élément. Ce serait l’équipement d’atterrissage. (Chertoff et al, 2005)
- Teresa Veliz travaillait au 47e étage de la tour nord et a dit avoir entendu des explosions partout et que ça ressemblait à des bombes dissimulées.
- On entend un pompier décrire des explosions sur un enregistrement.
- « Ressemblait », rien de sûr.
- Les tours se sont effondrées en 10 secondes, ce qui montre une démolition contrôlée (Loose Change) - En fait, ça a pris entre 15 et 25 secondes. Plus l’effondrement progresse et plus ça accélère en raison du poids des étages. (Mackey, 2007)
- Plusieurs gratte-ciel ont brûlé pendant des heures sans s’effondrer (1988, Los Angeles et Philadelphie) (Loose Change). - Tous les gratt-ciels ne sont pas équivalents. Tous les gratte-ciels en feu n'ont pas des colonnes sectionnées par l'impact d'un avion.
- Hyman Brown, manager de la construction du WTC a dit que le WTC avait été conçu pour résister à tout, même à un avion le percutant. (Loose Change) - Effectivement. Mais les meilleurs plans humains sont faillibles.
- Il y aurait eu une 2e explosion juste avant l’effondrement (Loose Change)  
- Les secousses séismiques les plus fortes ont été enregistrées au début de l’effondrement, ce qui « prouve » la présence d’explosifs de démolition. - En fait, plusieurs sites Internet on seulement montré un graphique. Si on regarde l’autre, on voit des secousses de plus en plus grandes jusqu’à l’effondrement complet. (Chetoff et al, 2005).

- Il aurait été impossible pour des pilotes peu expérimentés d’effectuer les manœuvres nécessaires (rotations) pour entrer dans les tours comme ils l’ont fait.
- Seuls des dispositifs placés dans les tours pouvaient les attirer. (Meyssan, 2002a)
- Affirmation gratuite.
- Il est impossible qu’on ait retrouvé le passeport d’un des présumés terroristes dans les décombres. (www.911myths.com) - On a toutefois retrouvé, en plus du passeport, des cartes d’embarquement et plusieurs effets personnels des passagers. Une photo montre des effets dans la rue (www.911myths.com). Une grande quantité de papier et autres objets ont été ejectés des édifices avec la force de l'impact.
- Le propriétaire du WTC, Larry A. Silverstein aurait signé un bail de 99 ans et de 3,2 milliards de dollars six semaines avant le 11 septembre 2001, contenant des assurances couvrant spécifiquement le terrorisme pour 3,5 milliards de dollars. (Loose Change) - Le WTC était assuré contre le terrorisme depuis l’attentat en 1993. (www.911myths.com)
- Les chiens renifleurs de bombes ont été retirés du WTC quelques jours avant, laissant le champ libre pour mettre des explosifs.

- Il aurait fallu poser des explosifs et des bombes à chaque étage, ce qui aurait été difficile à faire sans que personne ne s’en rende compte. (Dubé, 2006)
- Selon Ben Fountain, analyste financier travaillant au WTC, il y aurait eu plusieurs simulations imprévues où des sections du WTC étaient évacuées, laissant le champ libre. (Loose Change) - Il aurait fallu mettre assez d’explosifs pour détruire 25 000 tonnes de structure, sans compter des kilomètres de câblage, ce qui aurait été remarqué. (Mackey, 2007)
- Selon un courriel de Scott Forbes, travaillant au WTC, le courant aurait été coupé pendant 36h le 8 et 9 septembre à partir du 50e étage. (www.911review.com) - Information fausse. L’identité de « Scott Forbes » n’a jamais été démontrée.
- Personne n’a confirmé cette interruption de courant.
- Les caméras auraient quand même fonctionné lors d’une panne car elles ont leur propre « power supply ». (www.911review.com)
- De grandes quantités d’or étaient stockées dans le WTC et on ne l’a pas tout retrouvé, ce qui suppose que certaines personnes averties l’avaient fait retirer avant les attentats. (Loose Change)  
- Le NIST (National Institute for Standard and Technology)  aurait exagéré les dommages causés par le premier impact.
- Les tours auraient dû tolérer l’impact car des études d’impact avec des Boeings 707 avaient déjà été menées.
- Elles étaient construites pour survivre à l’impact d’un Boeing. (Griffin, 2007)
- Ce ne sont que des spéculations.
- Les risques qu’un avion percute un bâtiment ne sont pas pris en compte dans le code de la construction.
- Les Boeings 767 sont beaucoup plus lourds et il allait plus vite que dans le test. Il y avait également plus de carburant. (Mackey, 2007)
- Aucun building ne s’est jamais effondré suite à un incendie. (Griffin, 2007) - C’est faux, le McCormick Place Exhibition Hall s’est effondré après 30 minutes d’incendie, en 1967.
- L’incendie du WTC était au dessus de tout critère de design raisonnable. (Mackey, 2007)
- L’impact a été « relativement léger » (Griffin, 2007) - Les colonnes ont quand même perdu de leur force et le rapport de la NIST ne dit pas que c’est l’impact qui a fait s’effondrer les tours, mais bien l’incendie qui a suivi. (MacKey, 2007)
- La NIST a utilisé des simulations par ordinateur pour reconstituer les évènements. (Griffin, 2007) - Il n’y a rien de mal à ça, ils ont utilisé des logiciels qui sont déjà fait leurs preuves. (Mackey, 2007)
- Des témoins ont dit avoir vu, senti ou entendu une explosion.
- Il y aurait eu des « flash » dans le bas du building.
- Il y aurait eu une première explosion avant l’impact. (Loose Change)
- Un concierge qui se trouvait au sous-sol, Rodriguez, dit avoir entendu une explosion avant l’impact de l’avion. (Loose Change et Griffin, 2007)
- Les termes sont mal définis. Ça « ressemblait » à une explosion.
- Ça peut être plusieurs choses, comme des explosions électriques ou le reflet de la lumière dans les fenêtres qui éclatent.
- Rodriguez a changé sa version des faits plusieurs fois.
- Comment a-t-il pu savoir que tel bruit correspondait à une explosion et un autre à l’impact s’il se trouvait au sous-sol ? Il pouvait s’agir de l’avion en premier et des ascenseurs percutant le premier plancher ensuite.
- Les séismographes ne montrent aucune vibration avant l’effondrement. S’il y avait eu des explosifs, ça aurait causé des vibrations sur le séismographe. (Mackey, 2007)
- La NIST n’a même pas considéré l’hypothèse des explosifs. (Griffin, 2007) - Il n’y a aucun signe qui démontrent la présence d’explosifs et les tours ont pu s’effondrer sans explosifs alors il n’y avait pas lieu d’explorer cette hypothèse. (Mackey, 2007)
- L’effondrement vertical démontre la présence d’explosifs de démolition contrôlée pour ne pas causer de dommages autour. (Griffin, 2007) - L’effondrement vertical est possible même sans explosifs de démolition contrôlée.
- Des dommages ont été causés aux alentours (tours 7, 6 et 5) (Mackey, 2007)
- Il y a eu trop de poussière éjectée, ce qui montre la présence d’une forte énergie, causée par des explosifs. Ce n’est pas seulement l’énergie de la gravité car il y a eu un nuage de fumée dès le début de l’effondrement. - L’effet « pancaking » a fait que les étages qui s’effondraient sur les autres propulsaient une grande quantité d’air et de poussière à l’extérieur.
- Des débris d’acier ont été retrouvés à des centaines de mètres. Seulement une explosion aurait pu les propulser si loin. (Griffin, 2007) - La hauteur permet aux débris de voyager plus loin, même sans explosion. (Mackey, 2007)
- Des traces de sulfure auraient été retrouvées. Le sulfure est un ingrédient commun pour les explosifs. (Griffin, 2007) - Il y a d’autres sources de sulfure : les génératrices d’urgence, les « power supplies », etc. Il n’y a pas de sulfure dans les explosifs tels que le TNT, le RDX, la dynamite et la nitroglycérine. (Mackey, 2007)
- La NIST n’a pas recueilli assez d’acier pour pouvoir l’analyser, puisqu’une grande partie a été vendue en Chine (Griffin, 2007)
- Les débris d’acier ont rapidement été vendus à la ferraille, ce qui montre qu’il y avait quelque chose à cacher. (Griffin, 2004)
- La NIST a recueilli des échantillons d’acier des parties utiles. Pas besoin de la totalité, des échantillons sont suffisants. (Mackey, 2007)
- une vente à la feraille est une façon peu fiable de cacher quelque chose.
- Wirt Walker III et Marvin Bush, cousin et frère de George W. Bush étaient des dirigeants de Securacom, compagnie qui assurait la sécurité au WTC. Ceci a permis de mettre les explosifs. (Griffin, 2007) - Cette compagnie a seulement conçu et installé les dispositifs de sécurité électronique. De plus, ils ont cessé leurs activités avec le WTC en 1998.
- Walker ne serait pas dans la famille de Bush.
- Et même si c’était vrai, ça ne prouve rien. (Mackey, 2007)
- L’effondrement aurait été causé pas des armes nucléaires. (www.911review.com) - Il n’y avait pas de radioactivité dans les débris.
- La radioactivité reste longtemps dans les objets.
- Le nucléaire n’était pas nécessaire pour démolir les tours du WTC. (www.911review.com)
- Alors qu’il était dans une école, Bush aurait vu le premier écrasement à la télé. Or, les vidéos du premier n’ont pas été diffusées le matin même. Bush aurait donc eu accès à des vidéos secrètes, ce qui montre que c’était planifié. (Meyssan, 2002a) - Bush a pu « voir » à la télévision ce qui s’était passé, en parlant de la nouvelle et non des images de l’incident.
- Pourquoi être resté dans l’école ? Le président aurait pu être une cible et ainsi mettre en jeu la vie des élèves. Il devait savoir qu’il n’avait rien à craindre.
- Il est par la suite parti à bord d’Air Force One, sans être accompagné d’avions chasseurs. (Griffin, 2004)
- Si l’école était une cible, elle aurait été touchée, que Bush y soit ou non.
- pourquoi des avions chasseurs seraient-ils nécessaires devant ce type d'attaque ?

 

 
     
     
   
 
2002-2014, ERTA